Jeudi 26 décembre, après-midi. Noël est déjà passé, mais il n'empêche : les rues sont noires de monde. C'est vrai que beaucoup de gens ont posé congé pour les fêtes de fin d'année. Beaucoup de personnes déambulent, mais les mains nettement moins chargées que deux jours auparavant.
Quand je parle de rues, je parle en fait de leurs trottoir, car les chaussées, elles, sont surchargées de voitures. Et pas qu'un peu ! Dans l'hyper centre, ça bouchonne de partout. Même un escargot se déplace plus rapidement ! Et encore, l'escargot, lui, il ne pollue pas, il ne s'énerve pas et il ne klaxonne pas sur les autres. Ce à quoi on assiste avec toutes ces automobiles.
Et c'est là que je ne comprends pas mon prochain, qui pour le coup me semble très éloigné de moi. Pourquoi s'entêter dans de tels comportements ? Pourquoi se jeter aussi allègrement dans les difficultés pour savoir qu'on va le regretter ensuite et finir par s'énerver ? En plus, les voitures sont rarement pleines. Il y a bien sûr les couples qui sortent leurs enfants. Mais ils sont minoritaires. Mais il y a des adultes par deux, dans la force de l'âge, et aussi énormément de jeunes adultes seuls dans leur véhicule. Comment se fait-il que tous ces gens, alors qu'ils le pourraient, soit n'évitent pas l'hyper centre (Grand-Place, rue Faidherbe et rues adjacentes) ou ne prennent tout simplement pas les transports en commun ?
Où sont passés le bon sens et l'intelligence ? Plus on leur dit qu'on vit une période de transition, que le règne du tout automobile, c'est fini, plus ils s'enferrent dans leur démarche ! Incompréhensible, à faire douter de la santé mentale de ces individus.
Bon, là, je crois qu'il vaut mieux que j'arrête, car je vais finir par attraper la grosse tête, un énorme complexe de supériorité, qui ne serait d'ailleurs pas immérité.
Mais regardez-moi tout de même ce spectacle désolant d'automobilistes coincés dans leur habitacle et incapable d'apprécier la beauté des lieux ou de jouir des décorations qui leur pendent au nez !