Annie 14 ans, une fille de son temps, navigue pas mal sur internet. Pas de petit ami à l’école, derrière l’écran la timidité tombe, elle rencontre Charlie un garçon de son âge… croit-elle. Elle finit par le rencontrer, le mensonge va être plus important que prévu et les conséquences terribles pour la jeune fille. Son premier amour prend donc le visage d’un violeur. Ses parents vont découvrir cette atrocité qui va faire l’effet d’une bombe dans la belle harmonie familiale. La jeune fille dans le déni, pour se protéger, va devoir elle aussi affrontée la réalité.Le sujet est bougrement intéressant et d’actualité. Il incarne à merveille le film diffusé avant feu « Les dossiers de l’écran », car ce film ne vaux que pour le débat qu’il suscite et la sensibilisation du public aux dangers du net. Ce film met au centre du propos les conséquences psychologiques pour la cellule familiale du viol d’un enfant et non le crime sexuel lui-même. Néanmoins le film est peu inspiré et très démonstratif ; David Schwimmer, ex-acteur de « Friends », avance avec ses gros sabots avec un manque de finesse digne d’un téléfilm de TF1. La mise en scène est à son image peu inspirée et pataude. Allez un exemple parmi des dizaines : face à la difficulté de mettre en image la virtualité des communications, Schwimmer opte pour la surimpression à l’écran des messages, méthode cache-misère d’une mise en scène sans inventivité. De fait un seul intérêt au film : sensibiliser vos enfants utilisateurs des réseaux sociaux aux risques inhérents et pouvoir en débattre. Cinématographiquement c’est le niveau zéro de la créativité.
Sorti en 2013