C’est le 31janvier que je révèlerai une partie de mes secrets ! D’ici là,contentez-vous des paroles de la chanson de GUY BEARD ; « C'est l'espérance folle Qui carambole Et tombe du temps
Je vois dans chaque pierre Cette lumière De nos cœurs battants…..
La mort c'est une blague La même vague Nous baigne toujours
Et cet oiseau qui passe Porte la traceD'étranges amours…. »
ET VOICI LA SUITE DE MES DIALOGUES SUR L ESPACE-TEMPS GRANULAIRE avec CANDIDE
-« Eh bien maintenant PAPY il s’agit pour tout de bon que tu m’expliques les piliers de cette construction de l’Espace-temps avec la Gravité quantique à boucles !
-« Fort bien PIERRE rentrons dans le sujet ! J’espère que tu as auparavant réalisé que ces physiciens Bouclistes proposaient /1° Un espace granulaire mais sans vides. 2° Des granules d’espace xyz de propriétés spatiales de taille l(p) « Plankienne » , en quelque sorte « individuelles » et évolutives. 3 ° Un temps spécifique à chaque granule , t(xyz), et avec flèche uniquement lors de son évolution dynamique , et 4° TOUT CELA tressant un réseau de spins infini où la notion de temps général ( cosmique ) devient une moyenne statistique , voire thermodynamique ( C.ROVELLI)….T=∫t(xyz)/∫N(xyz)
-« j’avoue ne pas avoir pris conscience de ces quanta de temps » personnalisés » … POUR MOI malgré le tic-tac de ma montre, le temps c’était un phénomène continu ! ……Maintenant ,dis moi comment en réduisant l’espace-temps a ces infinies petitesses, tu arrives à marier la carpe et le lapin ( la mécanique quantique et la gravitation sous sa forme RG) ?
-« Pour quantifier la gravité, PIERRE ,il est tentant de considérer les recettes qui ont fonctionné pour la quantification des autres interactions !Mais la théorie quantique des champs les fait exister sur un espace-temps de Minkowski, muni d’une métrique plate….Alors que la relativité générale, n’est pas une théorie sur une métrique, mais de la métrique (une métrique qualifie le genre de l’intervalle entre x et y) …Bref ,la relativité générale n’est pas une théorie de champs comme les autres. !! D’ailleurs d’autres difficultés se révèlent : puisque le champ gravitationnel définit l’espace-temps, on ne peut plus voir le temps comme le paramètre externe utilisé par la mécanique quantique. Et il y a d’autres problèmes…..sur lesquels je ne m’étends pas…..A ce jour, soyons francs nous ne disposons pas de données expérimentales ou observationnelles permettant de fonder et délimiter les contraintes d'une théorie de gravite quantique.
-« Alors , comment les Bouclistes se jettent- ils à l’eau puisqu’ ils refusent les 11à 29 dimensions des Cordistes ?
-«Eh bien on fait des maths! Les deux principales contraintes sont en effet que la gravité quantique doit contenir la gravité classique et la théorie quantique, c’est à dire redonner ces théories dans leurs bonnes limites .A SAVOIR :1 °/la gravité quantique doit redonner la gravité classique dans une limite h̅ → 0.
2°/La limite G → 0 est plus exigeante ; en gravité pure, la quantité dimensionnelle qui apparait est la combinaison l²(p)= Gh̅ ; donc les limites G → 0 et h̅ → 0 en fait se confondent ……
-« Pitié Papy …. PAS DE MATHS !!!
-« Comprends tu alors PIERRE le caractère pratique et précis de l’usage des maths à la place d’un laïus interminable ! Mes relations ci-dessus deviennent alors : « Que devient le corpus de la gravitation si , par hypothèse , la valeur de h̅ tend vers zéro ,( allons-nous vers un univers différent ou même vers une échelle sous quantique cachée par exemple etc. ??) ….Pareillement , que devient la mécanique quantique quand la force de gravitation tend à s’annuler ( allons-nous vers un univers d’énergie et sans matière ) ??
Ainsi , pour donner du sens à l’idée que la gravité quantique doit redonner la théorie quantique dans une limite G → 0, il est nécessaire d’introduire un couplage avec la matière. Or je l’ ai souligné dans un de mes articles précédents : la relativité générale nous apprend essentiellement que la gravité trouve son origine dans une géométrie-topologie qui devient une quantité dynamique. Parallèlement, la mécanique quantique nous apprend qu’alors toute quantité dynamique doit être quantifiée, auquel cas elle exhibe un comportement probabiliste…..Fatalement donc, une théorie de gravité quantique devra être une théorie de géométrie-topologie quantique……..
-« A-t-on réussi à y arriver ?
-« OUI ! Mais ça a été « la croix et la bannière » ! Historiquement , il a fallu chercher d’abord un espace de Hilbert des états, essayer d’associer la métrique pertinente à l’ operateur ad hoc , et enfin résoudre l’équation de Schrödinger associée puis traduire physiquement les solutions. . Ce programme commencé dans les années 60 a débouché sur l’équation de Wheeler-DeWitt de la gravité quantique ..... qui a donné des maux de têtes aux théoriciens jusqu’à l’arrivée de Abhay Ashtekar en 1986, qui utilisant une nouvelle formulation classique de la relativité générale permet une quantification dans les formes
Ça correspond aux photos que je te remets ici
A suivre