"En arrêtant des suspects mineurs et en les emprisonnant, les autorités de Bahreïn font preuve d’un flagrant mépris envers leurs obligations internationales en matière de droits humains. Presque trois ans après que les forces de sécurité de Bahreïn ont recouru à une force excessive pour écraser les manifestations antigouvernementales, il semble qu’elles durcissent aujourd’hui la répression envers les mineurs. Tous les adolescents de moins de 18 ans qui n’ont pas commis d’infraction dûment reconnue par la loi doivent être libérés immédiatement. Toute allégation de torture et de mauvais traitements doit faire l’objet d’une investigation poussée", a déploré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
Selon les informations parvenues à Amnesty International, au moins 110 mineurs âgés de 16 à 18 ans sont incarcérés à Dry Dock, prison pour adultes située sur l’île d’al Muharraq, dans l’attente d’une enquête ou en instance de jugement. À Bahreïn, de nombreux mineurs sont placés en détention et soumis à des actes de torture et de...