[Unboxing] PlayStation 4

Annoncée le 20 février 2013, j’y ai vu un signe puisqu’il s’agit de ma date anniversaire. La PlayStation 4, n’a cessé d’alimenter les fantasmes des gamers de tous poils et de tous pads.

Et enfin, après neuf mois d’attente, la voici qui déboule dans nos salons européens. Beau bébé flambant neuf, dernier d’une lignée de machines qui ont bouleversées à jamais nos façons de jouer et de communiquer, cette nouvelle arrivée ne déroge pas à la règle.

Le design :

Lignes racées et asymétriques, Sony nous sort le grand jeu avec cette nouvelle génération. La console surprend par ses dimensions assez fines quand on les comparent à celles de son aînée la PS3. Majoritairement noir mat, le haut de la coque est séparé en deux avec un quart supérieur noir laqué. Afin de souligner cette démarcation, un halo de lumière arbore le dessus de la machine. Ce dernier est bleu, blanc, orange ou rouge (pas bon signe) en fonction des situations, et donne vie à la PS4.

Au final, nous avons une machine, très jolie, sobre et efficace tout à la japonaise. Elle a vraiment un look gamer.

Connectique :

De ce côté là, c’est le minimum syndical, en façade, deux port USB. Pour ma part, je les utilisent pour alimenter ma manette et le second pour brancher mon casque Tritton. A l’arrière de la machine, on retrouve une sortie optique, idéale pour les casques de gaming, une sortie HDMI, logique, la prise pour le câble d’alimentation (je profite au passage pour saluer Sony qui a le bon goût d’inclure le bloc d’alimentation en interne dans la bécane), un port Ethernet, et une connectique auxiliaire.

La manette :

Pour faire simple, une réussite !! Pour être franc, je n’aimais pas trop celle de la PS3, préférant de loin celle de la Xbox 360. Je trouvais les touches L2 et R2 trop fragiles et inconfortables à mon goût. Sur cette nouvelle manette, elles sont nettement plus agréables, plus « solides » et légèrement incurvées, et permettent une tenue plus confortable.

Les principales nouveautés tiennent principalement sur le pavé tactile central, prenant tout le devant de la manette, il permet une navigation assez sympa, bien que pour l’instant, je ne lui ai pas trouvé de réelle utilité. L’autre nouveauté majeure est l’apparition de la touche « SHARE« , je dois admettre que je n’étais pas des plus emballés par cette touche, me disant que c’était vraiment gadget et que cela ne servait à rien. Mais, je dois admettre que cette fonction est juste COOL !!!!!!!! Et surtout c’est facile !!! Prendre une photo, une vidéo et l’envoyer sur Facebook. Concernant la touche option pas de surprise, et sert à la gestion des menus et autres… les touches start et select ont disparues … Plus de « press select » on est en danger les amis !!!! Autre nouveauté majeure de cette manette, c’est cette coque arrière, pleine de petites pointes, elles améliorent le grip et la prise en main, et permettent d’évacuer la transpiration plus facilement pour les longues heures de jeu. Les deux sticks analogiques ont eu le droit à un lifting eux aussi, plus rigide que sur PS3, je les apprécient plus, et cette forme et surface, sont plus adaptées pour ancrer les pouces.

C’est finalement, l’élément le plus important de la console car en direct avec les joueurs. Cette nouvelle Dualshock est une vraie réussite !!! Elle est équipée de série de batteries, ce qui n’est pas la cas de la concurrence !!

L’interface :

Sur ce point, Sony met le joueur dans des petits chaussons. La patte nippone se fait sentir, dès le boot de la console, le logo apparait, en blanc, sur un fond noir… très sobre, mais élégant, on est loin du côté bourgeois de la PS3. Concernant le menu de la machine, c’est accueillant, simple, fonctionnel, accessible, la navigation est aisée, et le tout se fait dans une petite musique d’ambiance de très bon goût. 

Le Line up :

Concernant ce dernier point, il s’agit ,soyons franc, du point faible à ce jour de la PS4, peu d’exclusivités, aucune killer app, pas de réelle claque graphique.

- Killzone Shadow fall (en test en ce moment) : Premier FPS de cette nouvelle génération, Guerilla Games, nous montre les performances de la machine. Les décors s’enchaînent, alternent entre nature et ville. Plus l’histoire avance plus on s’aperçoit du potentiel de la machine.

- Knack (en test en ce moment) : voici le bébé de Marc Cerny, l’architecte de la PS4. Un jeu classique, et action plateforme qui n’as rien de révolutionnaire, mais j’avoue avoir été tout de même surpris par la capacité de gestion du nombres de pièces qui composent le heros.

et bien sûr, les jeux des éditeurs tiers :

- Call of Duty : Ghosts

- Battlefield 4

- Need for speed rivals

- FIFA 14

- Lego Marvel Super Heroes

- NBA live 2014

- NBA 2K14

- Just Dance

- Assassin’s Creed Black Flag

et bien d’autres …

Au bilan, nous avons une machine créée par des joueurs, pour des joueurs et avant tout pour jouer, bien que son line up soit quelque peu frileux, nous savons que le meilleur reste à venir. Prise en main jouissive, navigation aisée, nous tenons là, une machine à rêves de Sony pour les 10 prochaines années.

Maintenant, la balle est dans le camp des éditeurs. Ils ont la machine, à eux de nous proposer des jeux de la même envergure!!!