Mi-décembre, l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) a rendu public deux rapports traitant respectivement de la sûreté nucléaire du parc de production d’électricité et de la radioprotection des autres installations nucléaires.
Le premier document, publié annuellement, fait état de la sûreté et de la radioprotection du parc électronucléaire d’EDF en 2012. L’IRSN constate que le nombre événements significatifs enregistrés est en nette augmentation (la plupart n’ayant toutefois eu qu’un faible impact sur le niveau de sûreté), mais que cette augmentation s’expliquent par les efforts d’EDF pour améliorer la détection des écarts.
Le second document, sur la sûreté des 82 installations nucléaires de base autres que les réacteurs (usines, laboratoires, réacteurs de recherche, installations de traitement, d’entreposage et de stockage des déchets), tire les enseignements des événements significatifs des années 2011 et 2012.
Si l’IRSN constate là aussi une augmentation des événements significatifs constatés (244 déclarés en 2012) après la baisse de 2010, l’organisme précise que « la très grande majorité est restée sans conséquence notable ».
Si les conditions globales de sûreté ne sont pas détériorées, l’IRSN suggère aux exploitants de ces installations de nature très diverse de redoubler d’efforts au sujet des facteurs organisationnels et humains et au sujet des mécanismes de vieillissement des installations.