Un très bon cru pour les romans cette année 2013. Beaucoup de découvertes que je dois à la blogosphère, quelques titres inclassables et barrés que j’ai déniché tout seul et quelques relectures de classiques de ma bibliothèque juste pour le plaisir (Fante, Gaines, Annie Ernaux, Calaferte), c’est riche et varié comme j’aime.
Kinderzimmer de Valentine Goby. Actes Sud, 2013. 220 pages. 20 euros.
Bon ben oui forcément, c’est mon coup de cœur de l’année. Un texte d’une force incroyable, une lecture éprouvante mais tellement essentielle. Je ne remercierai jamais assez celle qui a eu la gentillesse de m’offrir ce roman.
La Lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson. Zulma, 2013. 130 pages. 16,50 euros.
Celui-là n’a pas plu à tout le monde, ce que je peux comprendre mais en ce qui me concerne le vieux Barni à su me parler et me toucher en plein cœur.
Wilderness de Lance Weller.
Gallmesiter, 2013.335 pages. 23,60
euros.
Le premier roman lu
en 2013. Lance Weller m’a totalement électrisé avec sa prose pleine de souffle.
Et puis j’ai eu la chance de le rencontrer à St Malo. Un grand moment !
Monde sans oiseaux de Karin Serre. Stock, 2013. 106 pages. 12,50 euros.
Un premier roman incroyable d’originalité et de liberté. Karin Serre m’a juste bluffé.
Une dernière fois la nuit de Sébastien Berlendis. Stock, 2013. 92 pages. 12,50 euros.
Un texte que j’ai beaucoup défendu et qu’il me semble avoir fait lire à quelques uns. Beau et triste à pleurer. Une écriture éblouissante.
Comme pour les BD je me suis limité à cinq mais j’aurais pu en citer bien d’autres : Fin de mi-temps pour le soldat Billy Lynn, Yellow Birds, Knockemstiff, Les poissons ne ferment pas les yeux, Pendant les combats, Le cyclicte de Tchernobyl, etc.
Maintenant ceux que j’ai beaucoup moins aimés et avec lesquels j'ai parfois été assez méchant, voire très méchant^^
Esprit d’hiver de Laura Kasischke. Bourgois, 2013. 276 pages. 20 euros.
Quelle purge ! Longueurs, répétitions, flashbacks sans intérêt pour au final dire toujours la même chose. Déception totale pour un roman dont j’attendais énormément.
Le temps de l’innocence d’Edith Wharton. J’ai lu, 2003. 308 pages. 6,90 euros.
Il fallait lire Wharton alors j’ai lu Wharton mais j’ai eu l’impression que je n’en verrais jamais le bout. Je crois que c’est surtout l’aristocratie New-Yorkaise qu’elle met en scène que je n’ai pas supportée. Et puis qu'est-ce que c'est lent.
Promenades avec les hommes d’Ann Beattie. Bourgois, 2012. 110 pages. 15,00 euros.
Rien à sauver dans ce très court roman, ni l’écriture, ni l’histoire, et encore moins les personnages, tous plus barbants les uns que les autres.
La singulière tristesse du gâteau au citron d’Aimee Bender. L’Olivier, 2013. 345 pages. 22,50 euros.
Le titre est abominable mais le pitch était top et pourtant j’ai déchanté à la lecture. Tourner les pages en se disant qu’il va enfin se passer quelque chose et constater que finalement non, il ne se passe strictement rien, c’est limite déprimant.
Treize alligators de Gaetano Bolan. Le livre de poche, 2012. 135 pages. 5,10 €.
Tout sonne faux dans ce roman auquel je n’ai pas cru une seconde. Et puis niveau écriture, c’est la platitude absolue.
Je constate que 4 de mes 5 flops de l’année ont été écrits
par des auteures américaines. Simple hasard ? A voir… Il me reste un recueil de nouvelles de Joyce Carol Oates dans ma pal...