Etudier l’effet du climat sur les animaux, répertorier les zones de braconnages, comprendre la transmission de certains virus, explorer des environnements jusqu’ici inconnus. C’est ce que nous promet, entre autres perspectives, les nouvelle technologies de suivi d’espèces que ça soit les technologies couplant balises miniatures et drones ou les différents dispositifs de contrôle.
L’UCL ( University College de Londres ) et l’entreprise Microsoft travaillent sur un projet intitulé « technologie pour la nature ». Ils développent une nouvelle génération de balises miniatures de suivi d’espèces consultables à distance par des drones. En mode pilotage automatique le drone collecte des données sur la position et mouvements de l’animal. Les balises, positionnées sur les animaux, échangent également des données entre elles. Obtenir des informations sur un individu dans une meute de loups revient à obtenir tous les données des individus qui sont rentrés en contact avec lui, précise Brian Freeman, chercheur à la société zoologique de Londres.
D’autres organismes impliqués dans la préservation des espèces travaillent sur des nouveaux types de traceurs GPS. En république du Congo, l’ONG « pour la préservation de la vie sauvage » va prochainement équiper des chauves-souris soupçonnées de véhiculer le virus Ebola. Le but est d’observer le moment où les chauves-souris rencontrent des primates et transmettent le virus, évoque le porte-parole du projet Ken Cameroon.
Pas loin en Afrique je peux encore vous citer le cas du « programme carnivore zambien », qui travaille quant à lui sur le braconnage des lycaons et guépards. Dans le parc national de Kafue en Zambie , suivre des animaux avec une jeep sur piste est trop risqué compte tenu des réseaux routiers limités et du comportement imprévisible des guépards et lycaons. Or que dès 2014, des engins aériens sans pilotes seront utilisés en Zambie. Hormis la position et le déplacement de l’animal, les balises contiennent des capteurs qui mesurent la température, l’humidité et même l’altitude à laquelle se trouve l’animal. Avec cette stratégie, les chercheurs pensent mesurer l’impact des changements climatiques sur les animaux sauvages. Christopher-Kaiser de la fondation des îles Seychelles est enthousiasmé par le potentiel de l’outil : « des drones seront utilisés sur l’Atoll D’Aldabra pour recueillir des données sur des tortues géantes qui vivent dans des zones jusqu’ici inaccessibles pour les hommes » .
Encore au Maroc , on note le projet innovateur « Cyber-Arbre » lancé par l’opérateur téléphonique Maroc Télécom. Donc Maroc Télécom a présenté pendant sa participation à la 7ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc, dans le cadre de sa politique de développement durable, le « Cyber arbre », œuvre d’une équipe multidisciplinaire qui a travaillé plusieurs mois pour en mettre au point le dispositif.
L’idée est de doter les arbres placés aux abords des forêts récréatives à forte affluence, de systèmes de détection de fumée et de chaleur ainsi que de caméras vidéo. Ces équipements fonctionnent à l’énergie solaire et sont connectés, via le réseau mobile et 3G, aux centres de suivi et de contrôle des autorités compétentes. Ainsi, des SMS et images en « streaming vidéo », sont transmis en temps réel à ces dernières en cas de départ de feux. De la même manière et toujours pour prévenir ou contrôler les feux de forêts, les antennes de téléphonie mobile de Maroc Telecom pourront être équipées d’un système de surveillance par caméra autonome fonctionnant à l’énergie solaire. Le réseau très étendu de Maroc Telecom offre un potentiel exceptionnel pour l’utilisation d’une telle innovation, en parfaite harmonie avec la nature et l’environnement forestier.
Pour info, cette invention a été distinguée au Concours National des Inventions ainsi qu’au Salon International des Inventions au Moyen Orient.
Sources : Magazines et sites web variés.
Amicalement.