Last Tango in Halifax // Saison 2. Episode 2. Two.
Cette semaine c’est mariage dans Last Tango in Halifax. Et quoi de mieux comme évènement pour réunir toute une famille et délier un peu plus les langues. Encore une fois, le tout
fonctionne brillamment, notamment grâce à la belle énergie de Derek Jacobi sous les traits d’Alan. Cependant, ce mariage est très loin d’être la journée parfaite que Alan et
Celia auraient pu espérer. Mais ce que j’aime beaucoup dans cet épisode ce sont toutes les petites implications émotionnelles que chacun apporte à l’édifice. C’est tellement bien construit et
puis l’écriture est tellement soignée. On a tout de suite envie de voir la suite. L’entrée en matière de Gillian était jouissive. Cette dernière est un sacré bout de femme quand même et c’est
aussi l’une des raisons pour lesquelles Last Tango in Halifax n’est pas qu’une série dramatique. Car effectivement, il y a également un aspect plus jovial et plus cocasse.
Pourtant, ce n’est pas nécessairement drôle tout ce qui arrive à Gillian dans cet épisode. Mais les réactions des personnages laissent parfois place au rire. Remarquez, ce n’est pas plus mal. Il
vaut mieux rire que pleurer dans la vie.
Mais Gillian est le contraire de sa soeur. Elle ne contrôle pas aussi facilement que Caroline ses émotions. Enfin, en apparence en tout cas. Mais dans tout cela, il y a quelque chose d’assez
fascinant, notamment dans les relations entre les parents et les enfants. Je trouve que Gillian manque de temps avec son père contrairement à Caroline avec sa mère. C’est peut-être aussi pour
cela qu’il y a une sorte de problème chez Gillian par moment. Enfin, j’appelle ça ici un problème mais ce n’en est pas vraiment un, notamment car cela permet à Last Tango in
Halifax de réellement batifoler ici et là avec des intrigues dramatiques efficaces. Mais d’un autre côté, Celia ne devrait pas non plus trop donner de conseils. Ce n’est pas celle qui
peut le faire de toute façon, surtout vu ce qu’il s’est passé l’an dernier. C’était quand même elle qui avait voulu quitter Alan pour aller s’amuser ailleurs avant de se rendre compte de son
erreur. La série n’oublie pas pour autant de créer une certaine homogénéité des intrigues avec les diverses générations de la famille.
Note : 7.5/10. En bref, Alan prouve qu’il n’est pas un personnage accessoire. Et ce n’est pas plus mal.