Le résumé :
Martin Gregory mène une vie banale dans une banlieue new-yorkaise, entre sa femme et ses deux chiens qu’il adore. Un jour, il commet un acte atroce et inexcusable qui n’a cette fois rien de banal. Après ce coup de folie, Martin accepte, à la demande de sa femme, de se soumettre à une analyse. Celle-ci dévoile petit à petit que Martin n’est pas la personne ordinaire qu’il croyait être. Son crime sanglant a indiscutablement été commis sous l’empire d’un dédoublement de la personnalité. Lors des séances d’hypnose du Dr Somerville, Martin va découvrir qu’il est un autre et même plusieurs autres qui manoeuvrent diaboliquement sa vie à son insu.
Mon avis :
Cette oeuvre unique pour cet auteur écossais, est une merveille question écritures, qu’il manie de façon experte. C’est un vrai plaisir car le texte est fluide, comme évident. Quant à l’histoire, bien qu’ayant été comme envoûtée, certains passages qui relèvent de la fiction, ou du domaine mythique, d’une croyance que je ne partage pas…M’ont fait pratiquer la « lecture rapide ». Un point essentiel : Il traite de la folie sans qu’on le soupçonne vraiment, si ce n’est ce 1er passage à l’acte, mais on peut douter tellement le personnage nous entraine dans son délire…
Ce polar n’est pas à conseiller à tous ceux qui n’ont pas spécialement le goût, et l’amour de la langue Française, car on y trouve beaucoup son compte dans ce domaine, enfin : Ceci n’est que mon modeste avis !
Un avis (intelligent) trouvé sur un blog :
Excellente initiative que cette réédition 2012 d’un roman qui fut publié autrefois sous le titre “Le guetteur” (1983). D’abord, il est bon de souligner la construction du récit. Narration à la première personne, rapports médicaux du psy, extraits du journal de Martin, l’histoire n’a rien de linéaire. Essentiel, car cela nous permet de cerner tous les aspects mentaux du personnage central. Ça va d’une “presque normalité” jusqu’à des scènes gravement délirantes et sinistres. Ce qui fascine, c’est que ce portrait est celui d’un monstre, avec sa dangerosité paranoïaque et ses secrets enfouis, sans qu’on puisse le juger abominablement antipathique.