Il est alors très inspiré par Louis Jordan.
Il forme des petits bands de chant qui se donne en spectacle avec succès dans les écoles secondaires, apprend l'harmonica, la guitare, le piano et la batterie mais à l'âge de 16 ans il est trouvé coupable de vol à main armé et envoyé dans un centre de détention juvénile. Avec des instruments de fortune, Brown continue de faire de la musique au centre de détention et c'est avec la promesse de se trouver un job et de chanter la parole du seigneur Jésus qu'il est libéré à 19 ans.
Il tente sa chance comme boxeur puis comme lanceur de baseball mais une blessure à la jambe le force à changer de vocation.
Il se marie une première fois en 1953. Il se mariera trois fois dans sa vie et sera père 12 fois. (Marié et hors-mariage)
Il forme un groupe gospel puis joint un groupe de R & B nommé The Famous Flames. Son idole Little Richard a le même agent que son band et celui-ci écrit les mots please, please, please sur une napkin que Brown garde jalousement sur lui. Il se jure d'en faire sa première composition, ce qu'il fait. La chanson vend pour plus d'un million ce qui les rend important. D'autant plus que Little Richard, maintenant immense, a quitté pour une autre compagnie plus payante, ce qui offre toutes les dates prévues pour ces spectacles aux Famous Flames.
Malgré la nouvelle visibilité, le groupe de Brown n'obtient plus beaucoup de succès de la même ampleur. Quand Little Richard quitte le métier pour la prêtrise, l'étiquette de di$que met de la pre$$ion sur Brown pour qu'il prenne $a place dans le coeur de$ gen$. Brown compose un playdoyer pour le public qui remet le groupe au sommet des palmarès en hiver 1959. On faut suivre rapidement avec un autre morceau tout aussi populaire.
En 1960, Brown commence à devenir un phénomène.
En octobre 1965, la consécration mondiale. Brown devient immortel. 1966 lui est tout aussi favorable. 1967 fait naître le funk.
Brown engage des musiciens, mêle les univers du jazz, du blues et du soul, compose pour des amis, achète une station de radio dans sa région natale, une autre au Tennessee et une autre encore à Baltimore (devinez ce qui y joue?).
1974 reconstruit rapidement un pont d'or pour James Brown. Il termine même l'année à Kinshasa au Zaire en Afrique pour le fameux Rumble in the Jungle entre Muhammed Ali et George Foreman.
En 1976, Brown reprend ses vieilles habitudes de larcins et vole un riff de Carlos Alomar qui était de son band vers la fin des années 60. Bowie et Alomar, fans de Brown, fermeront les yeux puisque la chanson ne sera jamais un hit.
Ses chicanes avec le fisc font s'écrouler son empire. Un essai disco est une catastrophe.
Les films le ressucitent ici et là. La télé aussi. Stallone lui offre une vitrine pour son dernier gros hit.
Il remporte un grammy cette année-là.
La rappeur MC Hammer tente de le réhabiliter avec un de ses morceaux.
Entre 1987 et 1995, Brown est arrêté 4 fois pour violence domestique. En 2004 il va même en cour pour se défendre d'avoi bléssé son amoureuse du moment, ne fera pas de prison, mais devra payer une ammende à la victime.
Le 23 décembre 2006, son dentiste remarque que Brown semble très mal en point. Comme Brown a toujours refusé de se déclarer malade en toute circonstances, il ne consulte pas et on doit le forcer à se rendre à l'hôpital.
Il y mourra de complications cardiaques (Brown était un grand consommateur de drogues de toutes sortes) consécutives à une pneumonie mal traitée à l'âge de 73 ans aujourd'hui, il y a 7 ans.
Laissant derrière un très sérieux héritage musical malgré les tendances crasses de l'animal.