Trollied // Saison 3. 13 épisodes.
BILAN
La seule série de supermarché que je connaisse était de retour cette année avec de très bonnes idées comme de très mauvaises. Après une seconde saison en partie décevante, notamment car elle
n’avait pas su exploiter de façon judicieuse la nouvelle gérante, cette année Valco envoie un communicant afin de donner un coup de fouet au supermarché et lui offrir une nouvelle vie. Cela va
passer par tout un tas d’idées pour transformer le management ou encore le magasin en lui-même (l’ouverture d’un bar à sushis dans le magasin par exemple, un échec cuisant). Les nouveaux
personnages de Trollied apportent un vrai vent de fraicheur ce que la saison 2 n’était pas parvenue à intégrer. Le fait que l’on s’intéresse aux poissonniers par exemple alors
qu’auparavant c’était les bouchers, permet à la fois de voir de nouveaux personnages ou encore une nouvelle manière de faire les choses. Disons que chez les bouchers, les choses ont énormément
changées. Kieran ne travaille plus au supermarché par exemple même si Nick Blood va revenir rendre une petite visite à la fin de la saison.
Gavin tente d’être un manager efficace mais il se heurt à tout un tas d’échecs. Aussi bien sur le plan personnel que sur le plan de son magasin. Les idées de Richard étaient tout de même assez
catastrophiques et je dois avouer que j’ai trouvé ce personnage assez énervant par moment (notamment car il en fait des caisses à accentuer sa gestuelle ou encore à se tordre sur les bureaux de
tout le monde). Chris Geere (The Spa, Waterloo Road) ne s’en sort pas trop mal dans le rôle de Richard mais je dois avouer que je m’attendais à
quelque chose de différent. Il faut donc attendre la mise en place lourdingue du personnage et de ses idées afin de donner quelque chose de réellement intéressant du point de vue de l’histoire.
Car le but est réellement de changer le magasin et cela fonctionne. Il apporte tout de même une nouvelle manière de faire les choses et pour les scénaristes une occasion de voir les choses
différemment. J’aurais cependant aimé que Richard soit parfois un peu moins hystérique. Voilà un exemple parfait du bon et mauvais à la fois.
Note : 4/10. En bref, une troisième salve d’épisodes décevante.