The Associates, j'y suis venu très tard, par l'intermédiaire d'une reprise de la Divine Comedy de Neil Hannon dans une black session - ah, les regrettées black sessions qu'aucune compilation de Bernard Lenoir ne pourra malheureusement remplacée. Bref, emballé par la version de "Party Fears Two" interprétée par le petit irlandais, je me suis précipité sur la discographie du groupe du chanteur Bill McKenzie. J'ai tout de suite été frappé par son histoire dramatique : sur ce manque relatif de succès, sur ce suicide, sur cette voix pourtant incroyable. Comme beaucoup de groupes écossais des années 80, notamment Orange Juice dont les disques seront réédités en févier prochain par Domino Records ou encore Aztec Camera, les Associates ont vu leur culte grandir une fois disparus. Le duo Rankine-McKenzie était dans la continuité de celui formé par les frères Maël : même voix de soprano haut perchée, même goûts pour les arrangements kitsch - surtout à partir de leur disque le plus célèbre, "Sulk" dont "Party Fears Two" est extrait- mêmes mélodies avides de montagnes russes et de crème chantilly. Si leur son est resté très connoté eighties, la personnalité haute en couleur de McKenzie a permis à leur musique de garder aujourd'hui encore toute sa saveur et son originalité. Si parler du destin tragique des Associates n'est sans doute pas propice en cette période de Noël, je vous souhaite à tous bonnes fêtes de fin d'année et à l'année prochaine pour plein de nouvelles musiques... à papa :-)
I'll have a shower
And then phone my brother up
Within the hour
I'll smash another cup
Please don't start saying that
Or I'll start believing you
If I start believing you
I'll know that this party fears two
And what if this party fears two?
The alcohol loves you while turning you blue
View it from here
From closer to near
Awake me
Don't turn around
I won't have to look at you
And what's not found
Is all that I see in you
My manners are failing me
I'm left feeling ugly
And you say it's wonderful
To live with I never will
So what if this party fears two?
The alcohol loves you while turning you blue
View it from here
From closer to near
Awake me
I'm standing still
And you say I dress too well
Still standing still
I might but it's hard to tell
Even a slight remark
Makes nonsense and turns to shark
Have I done something wrong?
What's wrong's the wrong that's always in wrong
I'll have a shower
And then phone my brother up
Within the hour
I'll smash another cup