Mi-novembre, le secrétaire général d’Amnesty International s’est rendu dans le camp de travailleurs situé dans la zone industrielle d’al Sailiya et a demandé aux ministères du Travail et de l’Intérieur de s’occuper en priorité de la situation dans cette entreprise.
"Ils n’ont pas reçu de salaire depuis près d’un an et ne peuvent même pas acheter de la nourriture pour s’alimenter au quotidien. Ils ne sont pas non plus en mesure d’envoyer de l’argent dans leur pays, pour leurs familles, ni de rembourser leurs dettes. Le gouvernement du Qatar doit intervenir sans plus tarder et mettre fin à cette crise. Les ouvriers nous ont expliqué qu’ils veulent simplement récupérer les salaires qui leur sont dus, avant de quitter le pays. Les ministères du Travail et de l’Intérieur doivent faire le nécessaire dès que possible. Le gouvernement confirmera ainsi qu’il est sincère lorsqu’il évoque la protection des droits des travailleurs", a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.
Les conditions dans le camp sont sordides. Certains travailleurs dorment sur des planches de bois dur, sans matelas, et certains bâtiments de logement provisoire sont dangereusement instables. Dans l’une des chambres, le sol et le plafond menacent de s’écrouler.
Amnesty International a vu des documents qui laissent à penser que LTC doit aux travailleurs, au total, quelque 1,5 millions de riyals qataris (environ 300.000 euros). Les raisons exactes pour lesquelles l’entreprise n’a pas payé ces hommes demeurent floues.
Le projet de construction s’est achevé en octobre 2013, et depuis lors, les travailleurs sont cantonnés dans leur camp, sans avoir perçu leur salaire et en butte à une grave pénurie de nourriture.
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