Tout commence par une blague, ouvertement raciste, postée sur Twitter vendredi 20 décembre, par une jeune Américaine Justine Sacco. « Je pars pour l’Afrique. J’espère que je ne vais pas attraper le sida. Je plaisante, je suis blanche ! »
La jeune femme, une responsable de la communication américaine ( qui ne sait d’ailleurs pas communiquer à priori) l’avait écrit vendredi 20 décembre, juste avant d’embarquer pour un vol en direction de l’Afrique du Sud.
En tweetant cette douteuse plaisanterie à quelques centaines abonnées, Justine Sacco était probablement loin d’imaginer le déferlement numérique rageur qu’elle allait déclencher à son encontre.
Un hashtag a été créé par Buzzfeed qui dresse la liste des « seize tweets que Justine Sacco va regretter », parmi lesquels cet horrible « J’ai fait un rêve érotique avec un enfant autiste cette nuit ». L’ONG « Aid for Africa » a quant à elle choisi de créer le nom de domaine JustineSacco.com, qui redirige vers un site de dons pour lutter contre le sida.
Ce n’est qu’à son atterrissage, 10 heures plus tard, en Afrique du Sud, que Justine Sacco va amèrement constater les dégâts de son tweet . À peine le message était-il diffusé sur Twitter qu’une incroyable mécanique indignée s’est mise en branle sur les réseaux sociaux pour clouer au pilori celle qui volait paisiblement vers Cape Town.
Choqué de la mobilisation énorme sur les réseaux sociaux, elle a supprimé son compte Twitter mais le mal était fait, et même si elle s’est excusée, elle a été virée sur le champ par son employeur AIC, éditeur de sites comme The Daily Beast, Vimeo, About.com, ou Ask.com
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