Nous vivons un événement historique : vendredi a eu lieu la première greffe réussie d’un cœur artificiel totalement fonctionnel. Cette prouesse technique, technologique et médicale sans précédent marquera certainement l’histoire de la médecine, annonçant l’avènement d’une nouvelle ère… Mais elle marquera aussi l’histoire boursière parisienne !
C’est en effet aujourd’hui qu’a eu lieu une impressionnante hausse du cours du titre de CARMAT, petite PME (36 salariés !) de Vélizy en banlieue parisienne. Mais de petite, cette entreprise n’a que le nom : fondée en 2008 par des grands noms de la chirurgie cardiaque et des biotechnologies, comme le professeur Alain Carpentier, elle a à son actif des dizaines de brevets, touchant tant à la mécanique qu’à la biocompatibilité des cœurs artificiels qu’elle a pu créer depuis. De nombreux acteurs technologiques mondiaux avaient déjà parié sur le succès de cette société, comme EADS, actionnaire principal.
La nouvelle de la greffe réussie du cœur artificiel, vendredi après la clôture de la bourse, aura donc soulevé une nouvelle vague publique d’optimisme, provoquant une saturation du marché avant même l’ouverture de ce matin : le titre, avant de s’envoler jusqu’à +26%, était temporairement impossible à coter tant la demande était forte…
Mais pensons surtout à demain : si une telle prouesse est désormais possible, il peut être légitime de s’interroger sur sa démocratisation future et sa possible extension à d’autres organes humains.
Si cela venait à se confirmer, les entreprises de Biotechnologies seraient alors des valeurs à suivre et à conserver… Qui sait, peut-être que dans le monde, des petites PME comme CARMAT pourront un jour connaître une ascension aussi forte que Microsoft ou Apple, nées dans un garage et aujourd’hui parmi les plus grosses capitalisations boursières mondiales.
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