Envie d’une idée de cadeau de dernière minute ? Pourquoi pas Londres par hasard, le nouveau roman d’Eva Rice paru aux éditions Baker Street en octobre dernier ?
Certes l’objet, un pavé de près de 500 pages, peut faire peur, mais il suffit de lire les premières pages pour se laisser transporter par l’histoire.
Elle n’est pas en soi, exceptionnelle, mais le style de l’auteure est simple, prenant et nous plante facilement les décors grâce aux détails, on se projette facilement dans cet ancien Londres.
Et lorsqu’on aurait tendance à vouloir décrocher car l’histoire avance moins vite, Eva Rice a le don de nous donner une petite information suivie de quelque chose comme un « mais on l’apprendra plus tard » qui nous garde en haleine.
L’histoire en elle-même est celle de Tara, une jeune fille de Cornouailles qui vit entourée de ses sept frères et sœurs et de son père pasteur. Elle mène une vie paisible en mêlant ses deux passions, les chevaux et le chant.
Celle-ci a une très belle voix et tout le monde est d’accord pour le dire, même un producteur de musique qui veut lui faire enregistrer un disque à Londres.
Son existence va alors prendre un tout autre tournant. Toujours en gardant un maximum les pieds sur terre, Tara va devenir la célèbre Cherry Merrywell que tout le monde va s’arracher.
A ses côtés dans cette folle aventure, sa sœur Lucy qui ne la quitte pas, Inigo, un faiseur de tubes arrogant, Billy, le producteur ou encore le photographe de mode en vogue, Digby O’Rourke qui lui fera connaître ses premiers émois.
Un livre plein de musique, d’amour, d’extravagances, d’amitiés, de valeurs et d’émotions, destiné, il faut bien l’avouer, à un public plutôt féminin.
Londres par hasard d’Eva Rice, traduit par Martine Leroy-Battistelli, Editions Baker Street, 492 pages, 22€.