Ce dimanche eut son lot d'analyses et de commentaires politiques consternants. Un mot d'humour devant quelques journalistes a suffit à occuper très sérieusement la galerie au point que l'Elysée se fende d'un communiqué d'excuses.
Le 16 décembre au 70e anniversaire du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Hollande tente un mot d'humour ("Manuel Valls revient d'Algérie sain et sauf... c'est déjà beaucoup").
Il y avait plusieurs interprétations de la dite formule, et nous pouvions réfléchir à pourquoi, comment et quand il faudrait analyser la chose et le phénomène. Il y eut des journalistes français, des officiels locaux, des anciennes figures de la guerre d'indépendance algérienne, des twittos français et algériens, des politiques français (la "nausée" d'un Mélenchon qui en connait pourtant un rayon en "parler dru et cru"; de Copé, Morano et quelques autres), et même bien d'autres encore, pour réagir avec quelques jours de retard. quand les propos furent rapportés par la presse algérienne (El Watan", "Tout sur l'Algérie").
Quelque part en fin d'après midi dimanche, l'Elysée communiqua, ce que à quoi le gouvernement algérien fit savoir qu'il se sentait "satisfait".
Communiqué - Algérie
Les quelques mots prononcés lundi par le Président de la République dans le cadre du 70ème anniversaire du CRIF, concernant un déplacement de Manuel VALLS en Algérie, font l’objet d'une polémique sans fondement.
Chacun connaît les sentiments d’amitié que François HOLLANDE porte à l’Algérie et le grand respect qu'il a pour son peuple, comme l'ont prouvé la visite d’État qu'il a effectuée en décembre dernier et les discours qu'il a prononcés.
Il exprime ses sincères regrets pour l’interprétation qui est faite de ses propos et en fera directement part au Président BOUTEFLIKA.
Ce jour de décembre, premier jour de l'hiver, il fallait donc y aller de son couplet.
Ami sarkozyste, reviens.
Merci à Chroniques (politiques)