Ce soir, Falconette a eu la délicieuse idée de nous en préparer. Pour préparer Noël.
Après sauces, champignons et passage au four, nous avons ce plat délicieux et odorant qui nous est servi...
Ça donne un truc exceptionnel. Ces bons plats du dimanche soir en hiver...
Sauf que des connards ont décidé d'utiliser ce joli terme de "quenelles" pour désigner un geste abruti. Qui prétend, ce geste, être "anti-système". Un jour, il faudra que ces révolutionnaires à deux balles se mettent d'accord et viennent rédiger un joli texte pour expliquer ce que c'est, le "système". Et ce que c'est, d'être "anti-système". Parce que aujourd'hui, à part être con, je n'ai pas encore compris.
Enfin bon, ils ont décidé, ces prix Nobel "anti-système", de donner le joli nom de "quenelle" à un salut nazi à l'envers, utilisé par des gens dont la tolérance et la grande ouverture d'esprit ne feront pas forcément avancer l'humanité... (mais je ne crois pas que ça sera leur but).
Mon copain l'Hérétique a écrit un joli billet à ce sujet. Spammé par quelques intelligents qui viennent hurler des "queneeeelles" toutes les trois minutes, tel le bon adolescent boutonneux qui vient de décider de dire "fuck" à ses parents, pour lutter contre le "système", qu'il encule forcément (c'est un rebelle après tout...).
J'ai le triste souvenir de mes 20 ans. Mes belles années d'études dans une école au dessus du Vieux Lyon, ce coin de France délicieux où la quenelle est à la sauce Nantua, au brochet parfois. Ils auraient du utiliser un autre vocable, ces abrutis qui rendent mon pays difficile à vivre...
Mais sinon, mes beaux parents ont décidé de nous gâter ce soir. Le pâtissier de leur petit village forézien propose de jolies petites buches, que nous irons manger avec grand plaisir en buvant un peu de vin doux, et en regardant un joli Paris Saint Germain - Lille...
J'en profite pour rappeler l'existence de mon modeste blog de bonne bouffe. La Table du Faucon. Que j'alimenterai de ces jolies quenelles.
Les vraies.