Avec la fin de la saison du rut chez les chamois, les esprits s’apaisent et les boucs retrouve le comportement placide qui les caractérise tout au long de l’année. Il s’agit maintenant de reprendre les forces perdues durant la période des amours pour survivre à l’hiver qui s’amorce.
L’après-midi ensoleillé de dimanche dernier m’a incité à aller faire quelques pas dans la forêt à la recherche d’un groupe de chamois vivant quelque part dans le Val-de-Travers. Les observant de loin, je choisis de m’approcher discrètement et de m’installer au pied d’un arbre en espérant leur venue dans une petite clairière. Après une demi-heure d’attente, j’entend les feuilles mortes remuer dans le petit bois situé à quelques mètres en face de moi. Les chamois approchent bien plus près que ce que j’avais espéré… Bientôt, une tête, puis deux, puis trois apparaissent à une quinzaine de mètre. Ne bougeant plus pour ne pas les effrayer, je profite de la belle lumière de fin de journée pour immortaliser la scène. Malheureusement, les herbes hautes m’ont empêché de réaliser les images satisfaisantes jusqu’à ce que le bouc de la troupe se décide à approcher encore un peu plus pour brouter à Le bouc de la troupe se détache et vient brouter à moins de dix mètres de moi sans me remarquer. Je vous propose de découvrir ici quelques clichés de cette belle rencontre hivernale.
Neuchâtel, le 22 décembre 2013