Les participants à une rencontre en marge du 9e Salon de l’agriculture saharienne et steppique (Sud-Agral) ont mis l'accent, jeudi au terme de leurs
travaux à El Oued, sur la nécessité d’accorder davantage de facilités aux investisseurs tout en leur fournissant une orientation étudiée susceptibles de leur permettre une exploitation
idoine des techniques modernes en agriculture saharienne.
Ces techniques, ont-ils affirmé, portent notamment sur les modalités particulières d'utilisation, durant la période de croissance des cultures, des intrants agricoles, des fertilisants et autres produits phytosanitaires, notamment en vue de prémunir les plantes d’éventuelles pathologies, outre l’exploitation des matériels et outils agricoles dans les opérations de semis et de récolte. Les expériences d’agrumiculture, des semences céréalières, des cultures de primeur, des plantes aromatiques et médicinales destinées à des fins industrielles, menées au niveau de certaines régions sahariennes, ont également été passées en revue par les participants. Des agronomes ont, pour leur part, abordé les avantages de l’exploitation des techniques modernes dans le développement de l’agriculture saharienne dans des zones aux spécificités climatiques et géographiques distinctes de celles dans le nord du pays et des hauts plateaux, précisant que les produits agricoles provenant de ces terres sahariennes sont susceptibles d’aider à approvisionner le marché national en légumes et fruits de primeur. Placée sous le signe "Le Sahara, terre d’avenir", cette 9e édition du Salon de l’agriculture saharienne et steppique a été organisée par la société de communication "Krizaldi", en coordination avec la chambre d’agriculture de la wilaya d’El Oued.
aps