Son nom? Waze GPS social, cartes et trafic - Waze Inc.
Mais ces derniers peuvent également informer la communauté de la présence d'un radar fixe ou mobile et même, comme l'écrit la société sur son site internet, «d'un contrôle de police».
Or, la détention d'un avertisseur de radars est interdite en France depuis un décret de janvier 2012. En cas de non-respect, les contrevenants risquent une amende de 1500 euros, un retrait de six points et la saisie de l'appareil.
Pour se conformer à la loi, les fabricants, comme TomTom, Garmin ou Coyote, ont mis à jour leurs logiciels et proposent un service payant «d'aide à la conduite» signalant des zones dangereuses, longues de 4 km sur autoroute, de 2 km sur route et de 300 m en agglomération, où peuvent se trouver des radars fixes, mais pas forcément.Waze - dont le nombre d'utilisateurs en France n'a jamais été précisé, mais qui évoque sur son site «un million de conducteurs» - essaye selon lui de «contourner la loi» en jouant notamment sur le fait que son siège est basé en Israël.
En outre, lors d'un contrôle, les policiers ne peuvent saisir les téléphones, considérés comme des objets personnels et non menaçants, sans avoir reçu l'autorisation préalable d'un magistrat dans le cadre d'une enquête, précise-t-on de source policière, ce qui dégage les utilisateurs de l'application de toute inquiétude.
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