Dans un futur proche, un groupe d’informaticiens tente de concevoir un super-ordinateur, totalement autonome, capable de penser. Un jour, alors qu’il vient de faire la présentation du projet, le scientifique responsable de l’étude est assassiné par un terroriste. Son épouse décide alors de télécharger son esprit dans le super-ordinateur afin de lui sauver la vie. Pouvant désormais controler tous les réseaux liés à internet, l’homme devient rapidement surpuissant. Un pouvoir qui pourrait s’avèrer très dangereux si l’homme perdait l’once d’humanité qui lui reste…
Transcendence marque l’envol de Wally Pfister, le fidèle directeur de la photographie de Christopher Nolan. Ce dernier qui dut donc se passer de ses services pour Interstellar, son prochain film, afin de lui permettre de réaliser son premier long-métrage. Un film ambitieux qui rappelle par certains aspects Le Cobaye, ou encore Wargames, en convoquant (si on en croit la bande-annonce) une imagerie forcément très proche des œuvres de Nolan.
Porté par un casting impressionnant, dominé par un Johnny Depp enfin « naturel » (comprendre non maquillé), mais aussi par Morgan Freeman, Rebecca Hall, Cillian Murphy, Kate Mara ou encore Paul Bettany, Transcendence brille sur le papier, par son ambition folle. À l’écran, les premières images annoncent un spectacle viscéral, qui semble faire de l’oeil à Cronenberg, tout en proposant un festival d’images fortes.
En salle le 23 avril 2014.
@ Gilles Rolland