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2ème Prix Océans : les titres en compétition

Par Mpidelph @MPIDelph

Voici la liste des 12 titres en compétition que je vais avoir le plaisir de découvrir au fil des mois. Les avez-vous déjà lu ?

♦ Céline Nannini, Jeune fille vue de dos – Mémoire d’Encrier

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Jeune fille vue de dos est le premier roman d’une jeune femme perdue. La narratrice a les qualités et les défauts des jeunes filles de sa génération. Elle a la culture. Les études. Les parents. Un appartement. La liberté. Alors que la vie semble bien remplie, remonte à la surface ce sentiment de vide. La jeune fille décide d’écrire. Elle observe, transcrit les moindres faits vécus, témoigne de son quotidien et surtout de ses hésitations. Elle note cette impossibilité. (résumé éditeur)

♦ Philippe Besson, De là, on voit la mer – Julliard

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Louise, 40 ans, part s’installer dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, ville portuaire où règne une chaleur écrasante, tout l’enchante : la qualité du silence, la mer partout présente, l’incessant ballet des ferries vers les îles. Et cette parfaite solitude que seule vient déranger la présence discrète et dévouée de Graziella, la gouvernante qui s’occupe de la maison. Louise n’a jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit l’histoire d’une femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement. Un jour, un jeune homme sonne à sa porte. C’est Luca, le fils de Graziella. Élève à l’Académie navale, il porte ses vingt et un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise n’aurait pu envisager d’être troublée par un garçon de cet âge. Tenter de résister au charme de Luca serait pourtant aussi vain que de vouloir échapper à la moiteur de l’été. Au moment où elle cède à la sensualité de ce corps qui l’attire, elle apprend qu’un accident de voiture a grièvement blessé son mari. Fiction, fantasme et réalité se télescopent, mais dans quel but ? Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que l’instant est venu d’affronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles qu’en soient les conséquences… (résumé éditeur)

♦ Véronique Ovaldé, La grâce des brigands – L’Olivier

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Quand Maria Cristina Väätonen reçoit un appel téléphonique de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années, l’ordre qu’elle avait cru installer dans sa vie s’en trouve bouleversé.
Celle-ci lui demande instamment de venir chercher pour l’adopter Peeleete, le fils de sa sœur. Nous sommes en juin 1989, Maria Cristina vit avec son amie Joanne à Santa Monica (Los Angeles). 
Cela fait vingt ans qu’elle a quitté Lapérouse, et son univers archaïque pour la lumière de la ville et l’esprit libertaire de la Californie des années 70. Elle n’est plus la jeune fille contrainte de résister au silence taciturne d’un père, à la folie d’une mère et à la jalousie d’une sœur.
Elle n’est plus non plus l’amante de Rafael Claramunt, un écrivain/mentor qu’elle voit de temps à autre et qui est toujours escorté par un homme au nom d’emprunt, Judy Garland.
Encouragée par le succès de son premier roman, elle est déterminée à placer l’écriture au coeur de son existence, être une écrivaine et une femme libre. Quitte à composer avec la grâce des brigands. (résumé éditeur)

♦ Louis-Philippe Dalembert, Ballade d’un amour inachevéMercure de France

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 Avril 2009 : la terre tremble en Italie. Dans un village des Abruzzes, un couple mixte, Azaka et Mariagrazia, attend dans la joie l’arrivée de son premier bébé. Sous le regard réprobateur des uns, opposés à la présence des étrangers dans la région, et la curiosité bienveillante des autres. Si les secousses tendent à exacerber les tensions, elles viennent rappeler à Azaka un épisode traumatisant de son enfance : un autre séisme, à l’autre bout du monde, pendant lequel il fut enseveli sous les décombres. L’histoire se répéterait-elle ? Où qu’il soit, doit-il redouter la colère de la Terre ? Des questions que pour l’heure il refuse de se poser : bientôt il sera père, le bonheur ne lui échappera pas…

Entre chronique au quotidien et commedia dell’arte, Ballade d’un amour inachevé revisite les séismes de L’Aquila et d’Haïti, auxquels l’auteur s’est retrouvé mêlé. Comme souvent chez Louis-Philippe Dalembert, l’humour et la force de vie dominent tout au long du roman. (résumé éditeur)

♦ Frédéric Ciriez, Mélo – Verticales

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La veille du 1er mai 2013, deux hommes et une femme circulent dans les rues de Paris et de sa proche banlieue : un syndicaliste au bord du suicide, un sapeur congolais chauffeur de camion-poubelle et une jeune Chinoise vendeuse de briquets. Trois personnages qui se croisent à peine et vont bientôt glisser dans la nuit. Quel feu les consume ?  (résumé éditeur)

♦ Hubert Haddad, Le peintre d’Eventail – Zulma

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C’est au fin fond de la contrée d’Atôra, au nord-est de l’île de Honshu, que Matabei se retire pour échapper à la fureur du monde. Dans cet endroit perdu entre montagnes et Pacifique, se cache la paisible pension de Dame Hison dont Matabei apprend à connaître les habitués, tous personnages singuliers et fantasques. Attenant à l’auberge se déploie un jardin hors du temps. Insensiblement, Matabei s’attache au vieux jardinier et découvre en lui un extraordinaire peintre d’éventail. Il devient le disciple dévoué de maître Osaki. Fabuleux labyrinthe aux perspectives trompeuses, le jardin de maître Osaki est aussi le cadre de déchirements et de passions, bien loin de la voie du Zen, en attendant d’autres bouleversements… (résumé éditeur)

♦ Kettly Mars, Aux frontières de la soif – Mercure de France

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Haïti, janvier 2011. Fito Belmar est architecte-urbaniste et écrivain. Après le succès de son premier livre, il vit aujourd’hui de ses rentes et mène une existence rythmée par les soirées bien arrosées avec ses amis… Mais il cache aussi un lourd secret : certaines nuits, il se faufile dans le camp de Canaan et approche de toutes jeunes filles que la misère vend au plus offrant. Gigantesque camp de réfugiés créé juste après le séisme de janvier 2010, Canaan est devenu depuis un immense bidonville regroupant quelque 80 000 personnes vivant dans la précarité, la violence et le dénuement.
Lorsqu’il accueille Tatsumi, une journaliste japonaise avec laquelle il n’a communiqué que par messagerie électronique, Fito doit jouer l’hôte parfait. Il n’est pas insensible au charme gracile de la Japonaise et un rapprochement amoureux semble possible… Tatsumi saura-t-elle ramener Fito vers une existence plus lumineuse ? (résumé éditeur)

♦ Marie Darrieussecq, Il faut beaucoup aimer les hommes – P.O.L

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Une femme rencontre un homme. Coup de foudre. Il se trouve que l’homme est noir. « C’est quoi, un Noir ? Et d’abord, c’est de quelle couleur ? » La question que pose Jean Genet dans Les Nègres, cette femme va y être confrontée comme par surprise. Et c’est quoi, l’Afrique ? Elle essaie de se renseigner. Elle lit, elle pose des questions. C’est la Solange du précédent roman de Marie Darrieussecq, Clèves, elle a fait du chemin depuis son village natal, dans sa « tribu » à elle, où tout le monde était blanc.

L’homme qu’elle aime est habité par une grande idée : il veut tourner un film adapté d’Au cœur des ténèbres de Conrad, sur place, au Congo. Solange va le suivre dans cette aventure, jusqu’au bout du monde : à la frontière du Cameroun et de la Guinée Équatoriale, au bord du fleuve Ntem, dans une sorte de « je t’aime moi non plus ». (résumé éditeur)

♦ Fatou Diome, Impossible de grandir – Flammarion

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Salie est invitée à dîner chez des amis. Une invitation apparemment anodine mais qui la plonge dans la plus grande angoisse. Pourquoi est-ce si "impossible" pour elle d’aller chez les autres, de répondre aux questions sur sa vie, sur ses parents ? Pour le savoir, Salie doit affronter ses souvenirs. Poussée par la Petite, son double enfant, elle entreprend un voyage intérieur, revisite son passé : la vie à Niodior, les grands-parents maternels, tuteurs tant aimés, mais aussi la difficulté d’être une enfant dite illégitime, le combat pour tenir debout face au jugement des autres et l’impossibilité de faire confiance aux adultes. A partir de souvenirs personnels, intimes, Fatou Diome nous raconte, tantôt avec rage, tantôt avec douceur et humour, l’histoire d’une enfant qui a grandi trop vite et peine à s’ajuster au monde des adultes. Mais n’est-ce pas en apprivoisant ses vieux démons qu’on s’en libère ? "Oser se retourner et faire face aux loups", c’est dompter l’enfance, enfin. (résumé éditeur)

♦ Edith Serotte, Les fourmis rouges – Présence Africaine

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Haïtienne par sa mère et montréalaise par la vie, Marie-Claudine vient finalement se fixer en Guadeloupe. En attente dun permis de séjour et meurtrie par le choc culturel, souvent installée sur son balcon au coeur de la ville, elle pose un regard à la fois lucide et désemparé sur Pointe-à-Pitre. Un beau matin, elle ose enfin se questionner sur le désir qui la poussée à suivre Arnaud son compagnon. Un attachant blues caribéen. (résumé éditeur)

♦ Raphaël Confiant, Le bataillon créole – Mercure de France

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Man Hortense a perdu son fils Théodore, coupeur de canne émérite, à la bataille de la Marne, pendant la guerre de 14-18. Mais elle ne comprend pas ce qui s’est réellement passé sur ce front si loin de la Martinique… Théodore faisait partie du « bataillon créole » dans lequel des milliers de jeunes soldats s’enrolèrent pour aller combattre dans la Somme, la Marne, à Verdun et sur le front d’Orient, dans la presqu’île de Galipoli et aux Dardanelles. 
C’est du point de vue martiniquais, celui des parents des soldats, que Raphaël Confiant a choisi de nous faire vivre cette guerre. Il y a donc Man Hortense ; mais aussi Lucianise, qui tente d’imaginer son frère jumeau Lucien à Verdun ; Euphrasie, la couturière, qui attend les lettres de son mari, Rémilien, prisonnier dans un camp allemand. Et à leurs côtés, ceux qui sont revenus du front : rescapés, mutilés et gueules cassées créoles… (résumé éditeur)

♦ Karine Tuil, L’Invention de nos vies – Grasset

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Sam Tahar semble tout avoir : la puissance et la gloire au barreau de New York, la fortune et la célébrité médiatique, un « beau mariage »… Mais sa réussite repose sur une imposture. Pour se fabriquer une autre identité en Amérique, il a emprunté les origines juives de son meilleur ami Samuel, écrivain raté qui sombre lentement dans une banlieue française sous tension. Vingt ans plus tôt, la sublime Nina était restée par pitié aux côtés du plus faible. Mais si c’était à refaire ? 
À mi-vie, ces trois comètes se rencontrent à nouveau, et c’est la déflagration…
« Avec le mensonge on peut aller très loin, mais on ne peut jamais en revenir » dit un proverbe qu’illustre ce roman d’une puissance et d’une habileté hors du commun, où la petite histoire d’un triangle amoureux percute avec violence la grande Histoire de notre début de siècle. (résumé éditeur)


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