Les fêtes de fin d’années approchent et malgré la crise les français consacrent encore un budget conséquent aux repas de Noël et du Jour de l’An. Alors en ces temps difficiles plusieurs questions se posent : où acheter son champagne, quel champagne acheter, quelle marque, faut-il privilégier les petits producteurs etc…
Il faut tout d’abord décrypter les étiquettes. Celles-ci sont une source d'informations essentielles lors du choix d'un champagne. Elles indiquent l'Appellation du Champagne, la marque ou le nom de l'élaborateur, le dosage et les particularités de l'alcool, comme Blanc de Blancs, rosés...
Parlons ensuite des marques. Bien souvent on achète une marque pour « frimer », pour épater ses convives même s’il est vrai que la qualité des champagnes de marque s’est grandement améliorée ces dernières années. Il faut savoir qu’en matière de champagne il y a ce que l’on appelle des « millésimes », années d’excellence, et des non-millésimes qui sont le fait d’assemblage de plusieurs années (vin de l’année + vin plus ancien). De plus en plus d’effort ont été apportés à ces assemblages qui se font désormais avec ce que l’on appelle des « vins de réserve » qui apportent au champagne de la rondeur, de la tendresse et une certaine complexité aromatique. Il y aura par exemple cette année beaucoup d’assemblages puisque la récolte 2012 est assez faible.
Pour parler de prix proprement parler il est rare de trouver un bon champagne de marque à moins de 20 €. Il faut compter de 25 à 30€ pour avoir un bon champagne de marque sachant que cela peut aller beaucoup plus haut ! Attention à ce que l’on appelle les « fausses marques » qui sont des marques distributeurs avec des étiquettes mariant souvent plusieurs noms célèbres collées sur des bouteilles issues d’appels d’offre. En regroupant toutes ces bouteilles sous une seule et unique « marque » on peut avoir affaire à une très bonne bouteille comme à une très médiocre, c’est une loterie !
Lorsque l’on sait qu’un fabricant de champagne achète le kilo de raison à 6€ au producteur et qu’il faut un kilo et demi de raisins pour faire un litre, on n’est plus surpris qu’il faille mettre le prix pour un bon champagne !!
Quant aux petits producteurs, il existe chez eux beaucoup de bons champagnes mais là encore il faut s’y connaitre et ne pas hésiter à s’adresser à de vrais connaisseurs, à consulter des livres spécialisés ou des suppléments de journaux réputés pour leurs journalistes spécialisés en la matière comme Jacques Dupont qui publie fréquemment ses rubriques et ses hors-séries dans le Point.