Ce n’est pas un autre plan de sauvetage dont a besoin Poste Canada, mais d’une privatisation. Le plan de sauvetage proposé ne fera que retarder de quelques années l’inévitable privatisation. Il permettra à Poste Canada de survivre grâce à une augmentation de 59 % des tarifs postaux de son monopole sur les lettres et petits colis. C’est l’équivalent d’une subvention payé par les utilisateurs. Mais l’augmentation des tarifs accélérera l’abandon de Poste Canada au profit de l’internet et des services de courrier indépendants. Aussi à plus ou moins long terme Poste Canada sera toujours déficitaire.
Vincent Géloso, chercheur associé à l'Institut économique de Montréal, en débat avec Alexandre Boulerice, député du NPD dans Rosemont La Petite-Patrie, à l'émission "À la une", du Canal Argent, du 11 décembre 2013.
Source : IÉDM