C’est en France, qu’une équipe de bio-ingénierie tissulaire de l’unité Inserm-Bordeaux Segelan a réussi à imprimer des cellules souches d’origine humaine. Chargé de la recherche, Fabien Guillemot, souhaite lancer en 2014 une entreprise afin de matérialiser à grande échelle ses recherches. Cette entreprise, dans le but de commercialiser et développer la bio-impression.
C’est quoi la bio-impression ?
C’est une technique qui permet de reproduire des tissus vivants. Ce sont grâce à des impulsions laser, permettant de déposer sur un plateau des gouttelettes contenant des cellules, à l’instar d’une impression classique ou 3D que l’on arrive à produire ces tissus. Une avancée exceptionnelle pour le monde du médical.
Pourquoi est-ce une avancée majeure ?
C’est sans doute le cas puisqu’au Etats-Unis, des chercheurs planchent sur la possibilité d’imprimer des organes ; comme des reins. Utile pour certain ? Sans blague puisque nous sommes à l’aube sans doute d’une révolution dans le domaine médical. Quoiqu’il en soit nous sommes encore loin de ce type d’impression complexe. Il sera donc possible de reconstituer de la cornée, de la peau utile lors d’une greffe.
Fabien Guillemot déclare que la bio-impression est très cadré en toute logique. Les cellules souches utilisées sont issues de tissus adipeux ou de moelle osseuse et aucunement d’embryons.
Où peut-on utiliser cette technologie ?
C’est sans doute les industries pharmaceutique en premier lieu mais bien d’autres secteurs (cosmétique, chirurgie etc…) qui pourront utiliser ces tissus afin de prévoir des tests. Une nouvelle qui devrait ravir beaucoup d’associations d’animaux (mais pas que puisque moi le premier) contre l’utilisation de nos bêtes à des fins pharmaceutique.
Autrement il sera possible de reproduire des tissus ayant la forme la plus adaptée possible à la plaie d’un blessé afin de pallier à certain rejet. Car la finalité est de servir la chirurgie…