de Maximilien Leroy et Michel Onfray
Bande dessinée - 125 pages
Editions Le Lombard - mars 2010
L'enfance, les apprentissages puis la vie de philosophe de Nietzsche avant que la maladie ne l'envahisse.Je suis ignorante de l'histoire de la philosophie en général et de celle de Nietzsche en particulier. J'ai lu cette biographie avec envie de connaître le personnage historique par son vécu et par ses pensées. Au final, je me fait à présent une idée de ce philosophe, mais certainement assez superficielle. Son enfance, son amour pour sa mère mais sa misogynie provocatrice, son retrait des conventions religieuses, son intime conviction que nos actes sont dictés, ce qui nous rend libre car nous enlève les obligations de choix, sa remise en cause de ses propres idées et de ses maîtres à penser plus tard, sa longue maladie.
Dans l'album le discours parfois se fait très philosophique, très érudit, et il faut suivre ce qui n'est pas aisé pour le néophyte qui se satisfaira de saisir néanmoins certaines thèse nietzschiennes.
Extrait :"On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail – c’est-à-dire à ce dur labeur du matin au soir - que cela constitue la meilleure des polices, qu’il tient chacun en bride et s’entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l’amour et à la haine, il place toujours devant les yeux un but mesquin, et assure des satisfactions faciles et régulières. Ainsi, une société où l’on travaille dur en permanence jouira d’une plus grande sécurité : et on l’adore aujourd’hui la sécurité comme la divinité suprême…"
Le travail sur les couleurs est appréciable et donne de belles planches, souvent aux teintes chaudes. Un album de mise en bouche vulgarisatrice.
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