Di Mainstone rêve d’une installation artistique électronique au coeur de New York. Elle veut jouer de la musique sur le pont de Brooklyn – ou plutôt en l’utilisant lui-même comme un instrument. Comme toutes ses inventions – très techno – sa harpe humaine serait pilotée par les mouvements et les interactions de danseurs et de musiciens.
Une installation artistique électronique qui transforme un pont en instrument de musique.
Pour générer de la musique, un danseur doit fixer aux câbles du pont des petites chaînes qui viennent s’arrimer à son corps. Il y a plusieurs attaches reliées à plusieurs modules, via des poulies en tension. Les modules peuvent mesurer la tension en temps réel, ainsi que l’angle des filins par rapport aux éléments du pont. Ces données commandent un synthétiseur et permettent de contrôler l’atmosphère musicale, le volume sonore, et la hauteur des notes.
L’artiste travaille sur le projet « Human Harp » depuis la fin 2012. Elle parle d’un « instrument parasite » dont elle veut rendre les plans de fabrication publics sur le net. Elle imagine que des dizaines d’artistes pourraient investir plusieurs ponts dans le monde pour une performance connectée, où les vibrations provoquées par les passants seraient également utilisées.
Di Mainstone est exposée régulièrement chez elle à New York. Chacune de ses créations est un événement unique, et fait l’objet de films qu’elle écrit et réalise. Voici sa vision de la harpe humaine :
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