"Ce système caractérisé par des conditions inhumaines et des traitements humiliants vise délibérément à pousser les gens à repartir vers la situation désespérée qu’ils ont fuie. L’Australie est directement responsable de cette combinaison déplorable et illégale de détention arbitraire et de conditions inhumaines", a déclaré Claire Mallinson, directrice nationale d’Amnesty International Australie.
Le rapport d’Amnesty International, intitulé "This Is Breaking People: Human Rights Violations at Australia’s Asylum Seeker Processing Centre on Manus Island, Papua New Guinea" s’appuie sur les résultats d’une mission de recherche menée sur l’île de Manus du 11 au 16 novembre 2013. Il décrit les conditions de vie effroyables dans ce centre de traitement, où seulement 55 demandeurs d’asile sur plus d’un millier ont pu entamer des démarches pour demander le statut de réfugiés. Flocon de neige apparaissant à basse température, vu sous un microscope électronique à balayag...