C'est un vent d'été qui ébouriffe les cheveux, caresse les joues, sèche les larmes.
C'est un vent léger qui soulève les ailes des moineaux, gonfle leurs plumes et guide leurs chants.
Une pluie sucrée saupoudrée sur l'amer et qui donne à l'océan un goût de dessert.
Comme un écho qui perdure, une litanie qui rassure, le souvenir se glisse au creux de l'oreille, sous la paupière et s'installe à jamais dans les cœurs apaisés.
C'est ce dont on a tous besoin. Ce qu'on a tous besoin de lire, d'entendre, de dire, de comprendre. La mort, c'est une naissance de souvenirs.
Note : aussi douce, épurée et chaleureuse que les illustrations.
(Encore merci Babelio pour ton opération Masse Critique !)