Résumé : Alexandre Auguste est le Prince du lycée. Il est beau et intelligent mais il est aussi cruel et égoïste. Un jour, il manque de respect à une sorcière, Théa, qui le punit en lui donnant une apparence monstrueuse. Il devient alors un véritable prince : un Prince Maudit.
Seul l’amour d’une autre personne que lui-même pourra le libérer de cette terrible malédiction. Et le temps lui est compté. Il n’a qu’une année pour se faire aimer pour ce qu’il est, non pour ce qu’il prétend être.
L’espoir arrive en même temps que Mathilde… ce qui n’est pas du goût du frère de cette dernière qui, pour la protéger, prendra sa place.
Un remake du conte de la Belle et la Bête version romance gay. Un somptueux moment de délice dans un monde d’apparences.
Avis : j’avais un peu peur en commençant ce livre qu’il ne me plaise pas, et ceci pour deux raisons. J’avais peur que la romance soit chiante à mourir (ça arrive parfois) et que le remake de la Belle et la Bête soit raté (moi qui aime tant les réécritures, quelle déceptions). Mais mes peurs ont été vite balayés et je me suis laisser emporter par l’histoire. Très difficile à lâcher mon livre, je m’enfilais les chapitres sans regarder l’heure. En bref je l’ai dévoré hier et aujourd’hui et c’était une bonne surprise. Une lecture très agréable, très mignonne aussi j’ai trouvé, qui m’a tiré un sourire et m’a fait regretté qu’il n’y en ait pas plus des livres comme ceux-là.
Je dois dire que je me suis beaucoup attachée aux deux personnages principaux, que ce soit Alexandre avec son sale caractère et son arrogance (qui cache à mon avis son manque de confiance en lui), et Mathieu qui est franchement TROP mignon quoi, avec son sourire de quatre kilomètres, ses yeux qui brillent et cette façon d’accepter assez vite la situation. J’aime aussi beaucoup l’influence qu’ils ont l’un sur l’autre, et l’amour qui naît petit à petit entre eux (c’est vraiment tout en douceur, et adorable).
Au niveau de l’histoire, c’est, je pense, un très bon remake, ça faisait très Disney d’ailleurs (et j’adore Disney), ça respecte l’histoire tout en s’en détachant à sa façon, je pense que la morale reste la même, l’amour peut changer les gens (wouah c’est tellement beau formulé ainsi). Je regrette un tout petit rien (car ça ne m’a pas vraiment manqué finalement) c’est une scène avec "un Gaston" qui vient brûler les poils de la bête (finalement c’est un brin trop pacifique ce livre, mais… je dois dire que ça fait du bien, c’est beau, c’est tout doux, et ça met de bonne humeur).
J’ai néanmoins relevé quelques maladresses, comme le fait que le fan service "yaoiste" passe pour une mode venu du japon (euh ouais non quoi… Pitié ne parler pas de mode en parlant d’homosexualité >o< et non ça ne vient pas du japon, je pense qu’il s’agit simplement d’un "fantasme", comme pour certaines personnes qui fantasment sur deux femmes. Il existe d’ailleurs des films ou des livres (pas japonais) sur l’homosexualité bien avant des mangas yaoi je pense !), ensuite les termes "yaoi" ou "yaoiste" qui apparaissent aurait sans doute mérité une petite explication de bas de page (car oui les lecteurs de ce livre ne savent pas forcément de quoi il s’agit), le fait également que Mathieu soit si féminisé, comme pour faire passer la pilule (malgré tout ce n’est pas si dérangeant vu que l’auteur parle quand même de ses côtés "virils"). Enfin … J’aimerais que quelqu’un me dise qui a lancé la rumeur comme quoi le passif souffrait physiquement? (De ce que j’en sais y paraît plutôt qu’ils prennent totalement leur pieds, femmes ou hommes). C’est je pense donc un peu dommage qu’on puisse retrouver le genre de choses qu’on retrouve dans un million de fics parce que ça se fait comme ça et qu’on suit le mouvement, mais vraiment à part ces petites maladresses, j’ai passé un super moment. Certes ça m’a fait tiqué, mais ça ne m’a pas du tout enlevé le plaisir que j’ai lu en lisant ce livre, ni gâché ma lecture, comme quoi ce n’était vraiment pas grand chose (mais je me sentais tout de même obligé de le dire).
En bref, un livre que je qualifierais d’adorable, où je me suis laisser prendre au jeu de cette histoire toute mignonne et toute douce, et on j’ai passé un super moment de lecture malgré les deux trois trucs qui m’ont fait tiquer. Au point que je regrette de l’avoir dévoré si vite et qu’il soit déjà fini, car c’était super mignon.
En plus : je tiens à souligner que ce livre parle d’un de mes livres chouchous : Uglies de Scott Westerfeld (c’est dommage qu’Alexandre dévoile beaucoup trop de choses sur ce livre d’ailleurs). Ca m’a fait bêtement plaisir de le retrouver là, et j’ai trouvé assez bonne l’idée (bon surtout que j’étais ravie de voir le livre là tout simplement). On voit que l’auteur a voulu parler de livres et de mangas qu’elle aimait, et en même temps c’est toujours génial de voir ce genre de référence je trouve, et du coup je pense que c’est un plus pour ce livre. Voilà c’était chouette.
Mon ressenti :