Encore un contrat assuré qui tombe à l'eau.
Décidément, l'avion de Dassault est invendable, malgré le secours des Présidents de la République successifs.
Heureusement qu'il y a notre armée de l'air pour y aller de sa B.A...
Dans le cas du Brésil, les arguments du futur ex-acheteur sont solides ; reste à savoir si le vendeur sait les prendre en compte et lui et d'autres en tirer les conclussions de rigueur, car échouer avec un bon produit, c'est dommage et souvent signe d'aveuglement sur l'ensemble des conditions en jeu.
Le Brésil est en effet déjà un fabricant d'avions qui tient à développer son savoir-faire en imposant un transfert de technologie total. Mais, une fois la technologie sur place, il faut être capable de produire à des conditions économiques acceptables pour l'économie et l'environnement du nouveau producteur.
Proposer une petite merveille, c'est bien. Ne pas l'accompagner d'un prix attractif, d'un coût de fonctionnement itou, de la possibilité de développer la merveille LÀ-BAS, avec les conditions de LÀ-BAS, c'est une erreur, parfois insurmontable.
Ce n'est pas la première fois que ces derniers aspects échappent à des entreprises françaises, trop fières de leur réussite technique pour intégrer les « autres » critères de jugement des acheteurs.
Si on veut sortir le pied industriel de l'ornière demain, il va falloir l'apprendre.
Jorge