Coûts unitaires de la main-d’œuvre stables dans la zone OCDE au 3 trimestre

Publié le 19 décembre 2013 par Copeau @Contrepoints
Brève

Coûts unitaires de la main-d’œuvre stables dans la zone OCDE au 3 trimestre

Publié Par Contrepoints, le 19 décembre 2013 dans Travail & emploi

Les coûts unitaires de la main d’œuvre dans la zone OCDE sont inchangés au troisième trimestre de 2013 par rapport au trimestre précédent, la croissance de la productivité du travail (0,4%) dépassant légèrement celle de la rémunération du travail par unité de main d’œuvre (0,3%).

Dans la zone euro, des signes d’un
ajustement ralenti des CUM (Indice, 1999T1=100)

La tendance des taux de variation des coûts unitaires de la main d’œuvre par rapport au trimestre précédent demeure contrastée selon les pays. Les coûts unitaires de la main d’œuvre augmentent légèrement au sein de la zone euro (à 0,1%), alors qu’ils reculent aux États-Unis (de 0,2%) et poursuivent leur repli au Japon (de 0,6%).

Au sein de la zone euro, les taux de croissance des coûts unitaires de la main d’œuvre au troisième trimestre 2013 tendent à confirmer un certain ralentissement du processus de rééquilibrage observé ces quatre dernières années dans certains pays. Les coûts unitaires de la main d’œuvre baissent à des taux relativement faibles au troisième trimestre 2013 en Espagne (de 0,2%) après des taux de croissance positifs aux cours des deux trimestres précédents. Au Portugal, les coûts unitaires de la main d’œuvre baissent de 0,4% après une baisse de 1,9% au trimestre précédent. Les coûts unitaires de la main d’œuvre restent inchangés en Italie alors qu’ils continuent d’augmenter en France (à 0,4%), et à croître marginalement en Allemagne (à 0,1%).

Par rapport au même trimestre de l’année précédente, la croissance des coûts unitaires de la main d’œuvre au sein de la zone OCDE continue de ralentir au troisième trimestre de 2013 (à 1,0% en glissement annuel, comparé à 1,3% au deuxième trimestre de 2013). Ceci reflète une hausse continue de la rémunération du travail par unité de main d’œuvre en glissement annuel partiellement compensée par une croissance positive de la productivité du travail.

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