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"Abdul Quader Mollah n’aurait jamais dû être exécuté. La peine de mort est une violation des droits humains, qui ne doit pas être utilisée pour punir d’autres violations présumées des droits humains", a déclaré Abbas Faiz, chercheur d’Amnesty International sur le Bangladesh.
"À l’heure actuelle, le pays est sur le fil du rasoir: les tensions y sont très fortes à l’approche des élections et les manifestations dans la rue sont quasi permanentes. L’exécution d’Abdul Quader Mollah pourrait déclencher de nouvelles violences, les membres de la communauté hindoue en étant les principales victimes", a-t-il ajouté.
Abdul Quader Mollah, personnalité éminente du parti d’opposition islamiste Jamaat-e-Islami, a été exécuté à Dacca jeudi 12 décembre. En février, il avait été condamné à la réclusion à perpétuité pour crimes contre l’humanité par le Tribunal pour les crimes de droit international, un tribunal chargé d’enquêter sur la guerre d’indépendance du pays en 1971.
Le parti Jamaat-e-Islami a organisé une grève générale d’une journée, jeudi 12 décembre 2013, pour protester contre l’exécution qui a déjà entraîné des violences entre les manifestants et les forces de sécurité. À ces tensions s’ajoute un différend au sujet des prochaines élections générales, prévues pour le 5 janvier, qui a donné lieu à de violentes manifestations auxquelles ont participé des sympathisants du gouvernement et de l’opposition.
* Amnesty International s’oppose en toutes circonstances et sans aucune exception à la peine de mort, quelles que soient la nature et les circonstances du crime commis, la culpabilité ou l’innocence ou toute autre situation du condamné, ou la méthode utilisée pour procéder à l’exécution.
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