Je vous le dis tout de suite, je ne suis pas un expert en marketing, en finance, en rachat ou même en intuition technologique. Allez plutôt lire les billets de Martin Lessard ici ou la de Pisani du Wall Street Journal ou même ce billet assez pessimiste.
Seulement quand je vois que Microsoft a proposé plus de 40 milliards de dollars US à Yahoo je me demande ou est-ce qu’on ne s’en va pas.Quelques jours après l’entêtement de Yahoo à ne pas vendre (à tort ou à raison?), on apprend dans les médias que Microsoft aurait maintenant dans sa ligne de mire Facebook : 15 milliards.
Pour l’utiliser plus ou moins régulièrement, j’ai bien l’impression que le réseau s’essouffle un tout petit peu et qu’au fond, tranquillement il devrait atteindre son apogée. À coup de nouvelles petites applications, on arrive à le faire vivre sans trop de mal. La dernière nouveauté qui manquait cruellement c’était le dialogue en direct (le fameux chat). Il est encore au stade primaire de développement et probablement que d’ici quelques semaines il attendra sa vitesse de croisière. Il y a eu aussi le friend Finder qui permet effectivement de retrouver des amis qui sont d’abord les amis de vos amis et qui finissent souvent par devenir vos amis. (Ça devient compliqué !)
Mais on me signale aussi qu’il existe cette application de voyeurisme qui permet de voir quels sont vos amis qui tous les jours et toutes les heures traquent votre profil et vos nombreuses photos sur les plages d’Oka ou lors d’anniversaire ou d’un gala qui aurait tourné court question alcool. Pourtant, Il me semble que la grande force de frappe, c’est de voir vos amis sans toujours leur demander leurs permissions.
Bref, tout ceci me fait penser qu’au final, même si le réseau social a encore une grande marche de progression, le risque de dépréciation est plutôt énorme. À mon sens, 15 milliards de dollars américains (ou même 25, pourquoi pas ?), c’est une somme considérable que le patron et fondateur Mark Zuckerberg devrait prendre, le mettre dans son compte et tout de suite se remettre à travailler sur un autre phénomène.
Le compte à rebours a commencé.