The Economist raconte toujours la même histoire. Qu’il s’agisse
des USA, de l’Europe ou de la
Chine, les peuples ne veulent pas des OGM. Face à eux, il y a les gouvernements
et les entreprises, et ils ont généralement le dernier mot.
Cet affrontement m’a rappelé l’étude
de Jean-Baptiste Fressoz. La marche du progrès s’est faite comme ceci. Une élite
le poussait, le peuple s’y opposait. Et avec de bonnes raisons. En effet,
initialement, la plupart de ce qui va de soi aujourd’hui (la médecine, la
chimie, les chaudières…) ne fonctionnait pas, et détruisait hommes et nature. Mais
l’élite avait beaucoup à gagner, et risquait peu. C’était le peuple qui
courrait tous les risques. Il a servi de cobaye (et parfois, explicitement). La résistance au changement expliquée ?