« La poste canadienne a annoncé, mercredi 11 décembre, la fin de la distribution du courrier en porte-à-porte d'ici à cinq ans et le quasi-doublement du prix des timbres »
« Le courrier urbain sera distribué dans des boîtes aux lettres collectives, comme c'était le cas en zone rurale »
Et nous, et nous, et nous ?
Ce n'est pas encore annoncé avec la même rudesse que nos vieux frères canadiens, restés quelque peu bûcherons dans l'âme et sans doute aussi, moins craintifs de l'avenir que nous.
Mais quelle que soit la forme que la chose prendra ici, il est tout à fait certain que le courrier sur papier, livré à la maison chaque matin, deviendra un luxe cher.
L'avantage majeur de l'annoncer en avance et clairement est de commencer à préparer l'étape suivante. Le mail, c'est-à-dire, la boite à lettres version présente (pour beaucoup) et future (pour tout le monde) sera le prochain héritier du Pony Express, quelles que soient les larmes versées ici ou là.
Alors, dirigeants chéris, foin de tristes nostalgies !
A l'exemple de nos cousins canadiens, ne tardez pas à annoncer cette réalité inéluctable. Faites un gros effort de communication et dites vite, avec clarté et calendrier, ce qui sera fait pour la rendre le plus indolore possible, en particulier pour ceux qui en vivent.
Mais aussi pour que l'ensemble des citoyens puisse s'approprier les étapes de cette évolution à l'avance, plutôt que de les subir tardivement et douloureusement.
Jorge