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La rue de Garmann

Par Vanessav
Nous avions lu et relu le troisième volet avant même d'avoir le second. Je peux enfin continuer à vous parler de Garmann. Tant mieux, cela parle de chaleur humaine, de nature et d'émotions.
La rue de Garmann © Stian HOLE/ Albin Michel Jeunesse
Dans "La rue de Garmann", Stian HOLE continue de nous emmener dans l'univers de ce garçon norvégien.Plutôt solitaire, Garmann voudrait terminer un herbier. Les plantes qui lui manquent sont dans le jardin du vieux monsieur, l'ancien postier. Sauf qu'il n'a pas l'air commode celui-ci. Oui mais il y a Roy, ce garçon sûr de lui, qui sait faire du vélo sans les mains et a les faveurs des jumelles. Et puis Roy est méchant et quand il vous prend à partie pour montrer votre courage, de peur, vous êtes capable de ne plus être vigilant. Et voilà, le feu a pris dans le jardin de l'Homme aux Timbres. Et celui-ci sort furieux de chez lui.
La rue de Garmann© Stian HOLE/ Albin Michel Jeunesse
Qu'est-ce que le courage? ""La vie n'est jamais sûre. C'est seulement quand on a très peur qu'on peut être courageux", a dit papa à Garmann. Sans doute, mais qui peut être courageux quand Roy bloque la porte de la grille?" Il y a ce manque de courage face au plus fort mais aussi le courage de ses actes, le courage d'être là.Avec Stian HOLE, ce sont toujours des partages. Ici aussi entre générations, de petits riens, le nom des plantes, des chiffres qui en disent plus long.L'histoire se déroule à travers Garmann, avec de ces détails qui obnubilent un enfant, comme la goutte au nez. Ce sont aussi des petits riens d'atmosphère qui donne une idée d'une ville, d'un quartier mais aussi d'une nature à ne pas laisser de côté.
La rue de Garmann© Stian HOLE/ Albin Michel Jeunesse
Et puis nous retrouvons là un style graphique très particulier: des dessins comme des photographies, des prises de vue incroyables comme des contre-plongées, des déformations de visages pour aller à l'essentiel de l'émotion.

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