Après Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault en République Populaire de Chine il y a quelques semaines, c’est au tour de François Hollande de se faire l’ambassadeur du savoir-faire français en matière d’énergie nucléaire. Comme le rapporte le quotidien Les Echos, le Président de la République a en effet affirmé, à la suite de sa rencontre avec son homologue brésilienne, que « Dilma Rousseff est déterminée à ce que le nucléaire prenne une part plus importante de production d’électricité ».
Alors que le mix électrique du Brésil est largement dominé par l’hydroélectricité, l’atome pourrait faire son retour afin d’aider le gouvernement du pays à faire face à l’importante hausse de la demande en électricité.
A l’heure actuelle, le parc nucléaire brésilien est responsable de 2,5% de l’électricité produite. M. Hollande a affirmé « nous sommes prêts à apporter toute notre expérience et notre sûreté pour que le Brésil puisse monter sa part de production d’électricité venant du nucléaire ».
En parallèle de la visite du Président au Brésil, le groupe Areva a signé un contrat d’un milliard d’euros portant sur la construction d’un troisième réacteur à la centrale d’Angra. Première commande d’une série à venir? Il semblerait si on se fie aux déclarations de la Présidente brésilienne : « ce partenariat d’Areva avec Eletrobras illustre bien l’option du Brésil en faveur du développement de cette technologie de production d’énergie à base nucléaire ».
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