Pour répondre à un usage en situation de mobilité non dénué de créativité, la micro-vidéo a été la grande tendance 2013 selon l’étude Digital & Media prédictions 2014 publiée par Millward Brown. Si Vine a ouvert la voie, Instagram lui a vite emboité le pas avec en filigrane le début de l’affrontement entre Twitter et Facebook sur la vidéo. Mais les deux géants des réseaux sociaux ne sont pas seuls, Mixbit, GIF Tumblr et de petits acteurs tels que Viddy ou Qwiki développent tous leur solution. En 2014, il semblerait donc que l’on assiste à un visionnage et un téléchargement exponentiels de ce type de vidéo via un ensemble fragmenté. En constituant le format idéal pour le visionnage en situation de mobilité, ce serait une espérance de partage multipliée par quatre que l’on pourrait en attendre par rapport à la vidéo classique. C’est donc vers un vrai enjeu pour le contenu de marque que se destine la micro-vidéo mais obtenir le ton juste et la créativité nécessaire ne constituent pas une mince affaire.
Garantir une expérience unifiée
Si les Smartphones, phablettes, tablettes et autres TV connectées semblent avoir chacun un usage précis, garantir l’unicité du contenu vidéo sera permise par les nouveaux réseaux et notamment grâce à la 4G. Il ne devrait plus être rare de commencer à regarder un contenu sur sa télévision ou sur son ordinateur et de reprendre son visionnage dans les transports par exemple via son écran portable ou bien de consommer un contenu viral au moment souhaité. Cette disponibilité du contenu vidéo a été autorisée par des produits comme Chromecast ou les développements de l’Apple TV permettant une synchronisation des contenus sans effort. De même, Youtube reprend désormais la lecture d’un contenu à l’endroit arrêté quelque soit le terminal utilisé selon l’utilisateur. Ces comportements désormais possibles nécessitent une nouvelle adéquation des contenus publicitaires à leurs supports. Au delà, de la nécessaire optimisation de l’annonce à la taille de l’écran, le défi sera de comprendre le comportement de consommation de l’individu. Cela permettra d’appréhender son exposition au message et d’imaginer les formats pour enclencher son engagement. Décidément, le message publicitaire à destination d’une famille nucléarisée sur un canapé semble avoir vécu.
Une multitude d’écrans et d’applications avec les wearable devices
Avec le smartphone comme hub personnel largement diffusé, l’avènement des wearable devices semble certain dès l’année prochaine. Sony et Samsung ont déjà dégainé leur “smartwatch” et le marché attend l’iWatch. Les Google Glasses pourraient également commencer à se démocratiser. La balance Withings et autres Fitbit connaissent quant à eux déjà le succès outre atlantique. L’éclosion de l’internet des objets va transformer notre rapport aux écrans. Lire ses notifications, consulter ses “metrics”, utiliser ses applications de toute sorte sans que le fait de prendre en main son smartphone soit nécessaire n’est pas envisagé via un dispositif unique. L’internet des objets offrira donc aux marques la possibilité de captiver des publics cibles via des dispositifs propres afin de proposer une expérience différenciatrice à l’utilisateur. La problématique sera des comprendre les attentes des consommateurs par rapport à ces nouveaux écrans et de proposer un système démontrant son utilité et sa pertinence.