Mal parti pour réaliser le souhait que certains exprimaient récemment, arrêter le "sarkobashing". Le petit Nicolas, habitué à une presse cire-pompes assimile à un crimre de lèse majesté le seul fait de , non pas le critiquer, mais simplement de constater que le pays de Sarkozy n'est pas encore Bisounoursland.
Ben oui, comme au pays de Candy, il ya des méchants et des gentils. Pour Nicolas et ses copains de l'UMP, le gentil journaliste ne dit que du bien, en permanence, aussi critique que pût l'être la Pravda du temps de Staline. Dès qu'un journaliste dévie de la ligne du Figaro (c'est un exemple), la porte...Non, pas toi, Bernard.
Dernier en date à avoir été congédié, Jacques Espèrandieu, l'homme qui ne parlait pas de Cécilia.Pas vraiment un gauchiste pourtant. Un Espérandieu qui n'avait pas hésité une seconde à endosser la responsabilité du trappage sur le non vote de l'ex Première Dame.
Un joli gage donné à Nicolas et à Lagardère, boss du JDD mais cela n'a pas suffi. Charles Villeneuce, le Monsieur Droit de Savoir de TF1 prend sa place.
Les anciens de TF1 exercent désormais un maillage serré de la presse, Villeneuve "on va tout vous dire sur les rmistes, profiteurs, immigrés ,délinquants, toxicos" au JDD et Mougeotte, l'homme de la quête du sens au Figaro. des journaux bien ancrés à droite au départ , de par la proximité de leurs proprios, Lagardère et Dassault avec le pouvoir, mais dont on veut malgré tout s'assurer qu'ils ne dévieront pas.
Un peu désordre quand les journalistes, au même moment, constatent, Ô surprise que, niveau liberté de la presse, la France, c'était mieux avant. En tout cas , au minimum avant 2002.
Depuis son passage à l'Intérieur, Sarkozy a multiplié les pressions et son accession à la présidence n'a pas arrangé les choses. le départ de Macé Scarron, pourtant de droite mais refusant dêtre une carpette sarkozienne pour le Figaro trouve son origine dans ses pressions. Macé Scarron partit donc pour Marianne, Marianne que le Conducator a aussi dans le collimateur. Il s'était juré d'avoir la tête de Jean François Kahn, bien forcé de constater que ce même JFK ne dirige plus l'hebdo qu'il a créé.
Plan de restructuration en cours au Monde, Backchich en déconfiture et à la recherche d'actionnaires, on risque de voir les amis de Sarko monter en puissance dans le capital de ces journaux. L'indépendance de la presse prendra donc une nouvelle claque.
Queq'un a le numéro de Ménard ? Non, parce que, c'est bien joli de ne se préoccuper que de Chavez, Castro, ou Poutine, mais , y a peut être du taf en France pour RSF