Si Galeo paraît bancal dans ses premières mesures, il se fait très rapidement saisissant. La basse se veut pressante; la batterie surprenante, rythmée par des arrêts fréquents. Ces dissensions rythmiques s'imbriquent à la guitare alors que le chant maintien la cadence.
Mais là où Febueder passe maître de la superposition, c'est incontestablement sur Sloppiness Tank. Une impression de bordel ambiant, où le moindre détail est finalement calculé. Une pop orchestrée, qui s'émancipe des diktats habituels. Febueder en fait à sa tête, et c'est aussi bien.
Sur Kanka Weak, les anglais dévoilent une nouvelle facette de leur jeu. Plus direct, il s'agrémente de cris sporadiques. Imprévisible, Febueder distille des surprises partout, tout le temps. Et c'est, sans aucun doute, son plus grand atout.
En attenant de découvrir la suite, je vous laisse avec le clip d'Alligator à l'esthétique léchée,
Enjoy... & play it louder!!