Je trouve très déstabilisant de ressentir à la fois malaise et fascination, d'avoir envie de passer à autre chose mais de ne pas pouvoir m'empêcher d'aller jusqu'au bout, de cauchemarder autour du livre pour mieux le reprendre le lendemain, et de finalement n'en garder quasiment pas de trace, sauf cette sensation étrange de dualité.
Il serait un peu sorcier ce Murakami, que ça ne me surprendrait qu'à peine.
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami, éditions 10/18, traduction Corinne Atlan