La tourmente est retombée,un moment
J'ai revu l'ancien temps,ses vices apparents
Aussi clairs,évidents, comme auparavant;
Mais c'est un autre monde, presque un océan
Me sépare des lieux où l'on m'a convoqué!
De quelques kilomètres,mille années lumière:
Ils ne sont plus ma vie, ni même mes repères,
Comme une préhistoire qui l'aurait effacé.
Je refuse l'étreinte d'êtres si malfaisants,
Impurs, et surfaits, qui se suffisent seuls.
Il était là, pédants,sûr et médisant;
Il était là:assis, l'esprit tordu et veule.
La laideur du coeur se dessine aux contours
De ses lèvres serrées , son regard entendu,
Destructeur des âmes , fait de silences tus!
Grand mécréant de l'ombre, et parfois, tour à tour
Cannibale des joies, des bonheurs détruits
Vampire de vos vies, de vos familles unies
A dépouiller les âmes, les coeurs et les vies
Il transforme en masques carnavalesques
Et mystique; s'il suffisait d'attiser les douleurs...
De pulluler les plaies;comme une complaisance
Ils sont tournés vers lui et lui font révérence!
Je suis sorti du cadre pour trouver vrai bonheur!