Auteur: Alexandre Dumas
Éditeur : Folio/Classique
1ère édition : 1838
Nb de pages :183
Lu : mai 2008
Ma note :
4ème de couverture :
« Vous vous réveillerez dans un caveau où nul n’est descendu depuis vingt ans, et dans lequel, d’ici à vingt ans peut-être, nul ne descendra encore. N’ayez donc aucun espoir de secours, car il serait inutile. Vous trouverez du poison près de cette lettre: tout ce que je puis faire pour vous est de vous offrir une mort prompte et douce au lieu d’une agonie lente et douloureuse. Dans l’un et l’autre cas, et quelque parti que vous preniez, à compter de cette heure, vous êtes morte. »
Pauline (1838) est un des premiers romans de Dumas, où Monte-Cristo se trouve en germe. C’est un livre qu’il a écrit seul, et qui se déroule de son temps. La fiction brode sur les thèmes du roman gothique, en « noir », nuit, cottage en ruine, sentes perdues, passages secrets, brigands impitoyables, héroïne enterrée vivante, substitution de cadavres.
Pauline fait face à un bourreau mystérieux, « homme fatal». C’est le roman d’une jeunesse déboussolée qui tente de se faire une place dans une société mesquine.
Mon avis :
Alors que la moitié de la blogosphère vient de lire ce livre dans le cadre du club des bloggueuses, j’ai pris l’idée chez Pauline, qui l’avait lu et apprécié. Ayant dévoré avec joie et bonheur Le Comte de Monte-Cristo vers 13 ans, son billet m’avait donné envie de lire à nouveau cet auteur prolifique. Dix-neuf ans lus tard, il était temps !
On nage ici en plein romantisme, légèrement teinté de gothique, où l’amour et l’action se partagent le récit. Dumas, le premier narrateur, rapporte le récit de son ami Alfred de Nerval. Ce dernier lui explique les circonstances qui l’ont amené à rencontrer Pauline, ainsi les conséquences de cette rencontre. Au milieu de tout cela, Pauline confie à Alfred les événements précédant cette rencontre. Une mise en abîme donc, pour parler clair et technique. Jeunesse et innocences malmenées, amours déçues, trahisons, duels et crimes parsèment cette histoire plaisante, facile et rapide à lire. Trop rapide à lire, hélas. Heureusement, Dumas a beaucoup écrit, et notamment des pavés…