Isaac Asimov et les 3 lois du joueur d'échecs

Publié le 16 décembre 2013 par Echecsinfos

Issac Asimov (1920-1992) est un auteur prolifique de science-fiction. Avec 470 ouvrages recensés il dépasse très largement les 66 romans, 154 nouvelles et 20 pièces de théâtre d'Agatha Christie considérée comme l'auteur la plus lue au monde (après Shakespeare et chez les anglo-saxons).
L'oeuvre d'Asimov se distingue par ses remarquables qualités de vulgarisation scientifique. Chacun conserve en mémoire le cycle des Robots gouvernés par les 3 lois de la robotique, suivi du cycle de Fondation qui imagine le futur.
Le saviez-vous ?
Le jeu d'échecs est omniprésent dans les livres d'Isaac Asimov.
Le site chessmaniac propose un recensement assez complet des apparitions du Noble jeu, et le forum Fou numérique va jusqu'à restituer une partie tirée du livre "Cailloux dans le ciel" (Pebble in the sky - un homme est projeté dans le futur et la seule chose qui n'a pas changé est le jeu d'échecs) en précisant l'origine de la partie réellement jouée en 1924 !
Nous vous proposons cette partie d'échecs, ci-dessous, en gif animé. Et nous ajoutons une version modifiée des 3 lois !
Les 3 lois des Robots d'Isaac Asimov
  • Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. » ;
  • Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. » ;
  • Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »

Les 3 lois du joueur d'échecs par Echecsinfos
  • Première Loi : « Un joueur d'échecs doit attaquer son adversaire et ne doit pas, restant passif, proposer une nulle. » ;
  • Deuxième Loi : « Un joueur d'échecs doit respecter les règles du jeu, même si ces règles sont en contradiction avec la Première Loi. » ;
  • Troisième Loi : « Un joueur d'échecs doit protéger son Roi dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »