Pour la plupart des gens, les fêtes de fin d’année sont synonyme de réconfort, de joie et de partage. Pour d’autres, en revanche, c’est une période particulièrement sombre et difficile… parfois insurmontable. Et fêtes à part, on peut tous mieux faire : les Français ne sont qu’à la 25ème position dans le rapport de l’ONU sur le bien-être. Donc au menu d’aujourd’hui : la recette du bonheur selon Paula Davis-Laack, ancienne avocate reconvertie en “experte de traitement du stress”.
On peut penser toutes sortes de choses sur le coaching, les bouquins de développement personnel et autres acteurs et outils d‘“accompagnement”…L’idée de ce billet n’est pas de remettre le débat sur la table –je n’ai, d’ailleurs, pas d’avis sur le sujet– mais simplement de partager cette petite liste comme un rappel, une suggestion ou, pour les plus sceptiques, comme une simple observation sociologique.
1- Les gens heureux savent où ils vont.
Ils ont identifié des valeurs importantes pour eux et ils vivent selon ces principes. Ils ont des buts, des objectifs, une raison d’être qui les guident dans leurs choix et leurs actions, qui les aident à surmonter les obstacles. De plus, ils s’engagent, aussi bien à titre personnel que professionnel, dans des activités cohérentes avec ces lignes. Il s’agit là d’éviter les contradictions –souvent source de conflit– pour construire un tout harmonieux.
2- Les gens heureux prennent soin de leur santé.
Inutile de répéter qu’une bonne hygiène de vie est indispensable pour se sentir bien. Alimentation, sport, sommeil : mieux vaut éviter les excès et trouver un (son) équilibre, essentiel à tout le reste. Car les problèmes de santé génèrent toujours du stress.
3- Les gens heureux cultivent leur spiritualité.
Pour trouver un sens à ce qui nous dépasse, pour se sentir toujours accompagné(e), pour être au quotidien guidé(e), pour relativiser… La foi serait une composante essentielle pour être heureux. “De plus en plus de chercheurs suggèrent que les personnes croyantes sont plus heureuses, en meilleure santé et se remettent plus facilement d’un traumatisme que les personnes laïques”.
4- Les gens heureux savent que les moments difficiles finiront par passer.
Se concentrer seulement sur ce qui peut être contrôlé, avoir des “plans B”, être patient et avoir confiance en l’avenir, savoir “compartimenter” sa vie pour ne pas tout perdre de vue, trouver le bon côté dans les situations difficiles et apprendre à les surmonter. Des mots faciles à dire et parfois plus difficiles à mettre en oeuvre… mais ça ne coûte rien d’essayer !
Refuser le consumérisme, non pas comme une lutte permanente contre le système capitaliste, mais pour se centrer sur l’essentiel. Disposer de ce dont il faut, (se) faire plaisir de temps en temps, mais fixer ses efforts et aspirations autour de vraies valeurs.
6- Les gens heureux tissent des liens.
Ils sont “connectés à leurs familles, leurs voisins, leurs lieux de culte et leurs communautés. Ces connexions agissent comme un tampon contre la dépression et créent des liens forts et importants.” Passer du temps avec les siens, être proche et à l’écoute de son entourage –sans trop attendre ou exiger, ni complètement s’oublier– c’est bien !
7- Les gens heureux savent qu’il est bon de “faire le bien”.
Le fait d’aider les autres augmente la sensation de bien-être et a également un impact positif sur la santé et la longévité. “Agir de façon bienveillante vous permet de vous sentir bien par rapport à vous-même et aux autres, et les émotions positives qui en résultent améliorent votre résistance physique et psychologique.”
8- Les gens heureux expriment leur gratitude.
Enfin, porter une réflexion sur ce que l’on a accompli, sur ce que les autres ont pu nous apporter puis l’exprimer fait du bien. Cela permet de chasser les idées négatives, de “mieux gérer le stress et les traumatismes, [d’]améliore[r] l’amour propre et l’estime de soi”.
C’est peut-être l’occasion de mener une réflexion sur soi, de faire un petit bilan de l’année passée et de penser à quelques résolutions –qui ne doivent pas forcément attendre 2014. Ben oui, si on arrêtait de remettre les choses au lendemain, ce serait déjà bien… ;)
En relisant cette liste, je me dis qu’il manque quelque chose… L’appréciation de la nature n’est-il pas un élément tout aussi important, à niveau individuel et collectif ?
Sources :
Contenu- Article du Huffington Post et World Happiness Report 2013
Illustrations- hungryandfit.com (“Do what you love / Love what you do”) ; pinmedica.com (“Take care of your body. (…)”) ; thequotefactory.com (citation Oscar Wilde) ; news.bbc.co.uk (illustration de Sempé) ; overthebigmoon.com (“Be Grateful”).