Anonyme Femme à l’écharpe Huile sur bois 1900. Anonyme
© Droits réservés Photo © Musée Carnavalet/Roger- Viollet
Roman d’une garde-robe
Le chic d’une Parisienne de la Belle Epoque aux années 30
du 17 octobre 2013 au 16 mars 2014
Musée Carnavalet
Imaginez-vous pousser la porte
de l’une des plus grandes maisons de haute couture parisiennes au début du
siècle dernier… Alice Alleaume, première vendeuse de 1912 à 1923 chez Chéruit,
21, place Vendôme, vous reçoit et vous propose de réaliser vos rêves les plus
fabuleux…Ainsi, le musée Carnavalet présente, du 17 octobre 2013 au 16 mars
2014, une exposition
hors les murs du Palais Galliera, musée de la Mode de la
Ville de Paris, Roman d’une garde-robe, le chic d’une parisienne de la Belle
Epoque aux années 30.
Cette garde-robe
exceptionnelle, présentée pour la première fois, est celle d’Alice Alleaume.
Elle révèle des robes griffées Chéruit, Worth et Lanvin, des chaussures du soir
d’Hellstern, des chapeaux d’Alphonsine, Marcelle Demay, Madeleine Panizon, Le
Monnier, des bandeaux du soir de Rose Descat, des bijoux…
L’influence familiale, la
maison Chéruit et la place Vendôme, la vie professionnelle et les goûts de
cette parisienne à la mode rythment le parcours de l’exposition. Et c’est tout
le milieu de la couture, auquel la famille d’Alice Alleaume fut étroitement
liée dès le Second Empire, qui se dévoile peu à peu.
Manuscrits et documents,
carnets de vente et listes de clientes font revivre Alice, Adèle, sa mère «
couturière en robes » et Hortense, sa sœur aînée, elle-même première vendeuse
chez Worth, rue de la Paix. À travers les dépôts de modèles et échantillons des
Archives de Paris, défilent les collections Chéruit été et
hiver ; tandis que
peintures et estampes du musée Carnavalet évoquent la rue de la Paix et la
place Vendôme, temples du luxe, avant la guerre de 1914-1918.
Outre le caractère patrimonial
et la qualité esthétique des pièces, cette collection - entrée récemment au
Palais Galliera - raconte l’histoire, d’une famille, d’une parisienne, d’une
maison de couture et compose le roman d’une garde‐robe.
Chéruit, ensemble, 1921- 1922. Robe en lamé or,
ceinture en lamé or et cordonnet jaune et fils métalliques or.
Culotte en
pongé de soie brun orangé et lamé or. © Stéphane Piera/Galliera/
Roger-Viollet
Jeanne Lanvin, plastron et paire de manchettes « Sèvres
», 1934- 1935. Cabochons en celluloïd ivoire en
pointes de diamants cousus sur
un fond en toile de soie ivoire. © Stéphane Piera/Galliera/ Roger-Viollet
Robe du soir (non griffée), début XXème siècle.
Mousseline de soie rose, tulle ivoire brodé de paillettes,
tulle ivoire,
broderies de perles et de strass. © Stéphane Piera/Galliera/ Roger-Viollet
G. Agié, Les mannequins, 1910. Photographie extraite de
l’album Les Créateurs de mode (édition du Figaro, Paris).
© Édition du
Figaro/Droits réservés Photo © G. Agié/Droits réservés Prise de vue ©
Gérard Leyris
G. Agié, Salon de vente Chéruit, 1910. Photographie,
extraite de l’album Les Créateurs de mode (édition du Figaro, Paris).
©
Édition du Figaro/Droits réservés Photo © G. Agié/Droits réservés Prise
de vue © Gérard Leyris
Jean Béraud, La sortie des ouvrières de la maison
Paquin, rue de la Paix, vers 1902.
Huile sur bois. © Musée Carnavalet/
Roger-Viollet