Misfits // Saison 5. Episodes 7 et 8. Seven / Eight.
SERIES FINALE
Je vais enfin pouvoir archiver Misfits et ne plus jamais y remettre les pieds. Je dis ça comme si j’étais soulagé alors que si vous vous souvenez bien il y a quelques années de
ça je ne disais que du bien de cette série. Sauf que voilà, la saison 4 puis la saison 5 sont arrivés et ce fût le drame. Pour ne pas dire la catastrophe. Je ne dis pas que j’attendais quoi que
ce soit de la fin de la série si ce n’est peut-être le retour d’anciennes figures de la série mais non, il n’en est rien et le pire c’est que le final de la série ne cherche en rien à conclure la
série. On a plutôt l’impression d’avoir la fin d’une génération de Skins. C’est comme si la saison 3 était la conclusion de la première génération de Misfits et
la saison 5 de la seconde génération. Je n’ai rien contre cette seconde génération surtout qu’elle m’a déjà délivré du bon mais je n’ai jamais autant vibré qu’avec les personnages authentiques de
la série. Ces deux épisodes sont en plus de ça assez différents. Le premier et avant dernier de la série était un épisode très sympathique mais dommage qu’il faille y voir un méchant de la
semaine et une intrigue de la semaine.
Cette histoire de drogue qui inverse le sens des pouvoirs, tout cela pour voler du pouvoir à notre « power-steal fucker » Alex. Certes c’est un peu basique mais l’épisode nous plonge
dans une grande soirée et parvient à nous amuser avec tout un tas de petites références que cela soit des dialogues graveleux (typiques de Misfits) ou encore des trucs beaucoup
plus simplistes mais qui font aussi le charme de la série. Dommage que l’épisode n’aille pas forcément plus loin. Mais j’ai tout de même été suffisamment diverti pour ne pas garder un mauvais
souvenir de cet épisode. La dernière fois que la série nous avait délivré un épisode dans une grande soirée il y avait un lapin tueur. Vous vous en souvenez très certainement et c’était déjà un
épisode assez ravagé dans son ensemble. Plutôt sympathique et simpliste. Ce qui faisait plus ou moins le charme de cet épisode c’était un vrai effort de mise en scène (ce dont bénéficie également
cet épisode). Cette fois c’est une fille dénommée Sarah qui va nous délivrer tout un tas de scènes assez cocasses.
C’est un procédé plus subtile que le 10 ans plus tard que l’on a souvent à la fin des series finale et qui nous racontent en quelques minutes le futur de chacun. Mais ce procédé est également
fainéant dans le sens où il ne nous en dit finalement pas plus que ça sur la manière dont Misfits en est arrivée là. Car il y a encore tout un tas de questions sans réponses sur
les origines même de la série et ses fondations. Certes, ce n’est pas toujours nécessaire de nous faire un dernier épisode explicatif (Lost s’est bien tapé un trip ésotérique -
avec classe et réussite -). Mais du coup, j’ai l’impression que Misfits ne va pas dans cet épisode suffisamment loin. La série se concentre en plus de ça sur un personnage et sa
propre intrigue (on laisse donc plus ou moins de côté Finn ou même Rudy). Certes il y a des indications dans les dialogues sur ce qu’ils sont tous plus ou moins devenus mais ce n’est pas
suffisant. J’ai vraiment l’impression que le créateur de la série n’avait pas une vision aussi longue. Il avait une vision sur trois saisons c’est certain (et cela s’est même vu au travers de ce
qu’il a pu développer avec réussite de ce point de vue là) mais la fin est à mon humble avis foiré. Dommage.
Note : 6/10 et 4/10. En bref, une fin de saison (série) en partie ratée. Dommage.